Faits divers

La fin des danseuses nues à Salaberry-de-Valleyfield ?

le lundi 05 octobre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 05 octobre 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Le bar Aramis appartient désormais à l’histoire. L’incendie qui a complètement détruit l’établissement licencié vient de possiblement mettre un terme aux danseuses nues dans le centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield.

C’est le dimanche 4 octobre vers 5 h que le brasier s’est déclenché pour une raison qui reste à déterminer. D’ailleurs, une enquête est ouverte par la Sûreté du Québec afin de trouver la cause de l’incendie.

«Le propriétaire a un droit acquis pour opérer ce genre de bar, informe Martin Pharand, directeur du Service d'urbaniste et des permis à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. Il bénéficie de 12 mois pour rebâtir son commerce, mais devra se conformer à tous les règlements municipaux lors de la construction.»

Il y a quelques années, le conseil municipal a entériné une motion interdisant la tenue d’un bar de danseuse dans la ville. Toutefois, il y a une exception. «Nous n’avons pas le droit de prohiber un usage. Ouvrir un bar de danseuses nues à Salaberry-de-Valleyfield, c’est permis, mentionne M. Pharand. Par contre, l’établissement devra être situé dans le parc industriel.» 

Toujours selon le directeur, avant que le dossier progresse, le propriétaire devra faire la demande d’un permis de démolition. «C’est la première étape. La Ville doit émettre un permis de démolition. Par la suite, ce sera au propriétaire de prendre une décision à savoir s’il a l’intention de reconstruire.»