The Gleaner

La députée Quach appuie les militants contre le projet de loi C-51

le jeudi 30 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 30 avril 2015

Le projet de loi C-51 est de l'avis de la députée de Beauharnois-Salaberry, Anne Minh-Thu Quach, une législation dangereuse et inefficace qui élargit les pouvoirs de surveillance du Service canadien de renseignements et de sécurité (SCRS) sans exiger de contrôle et étend la notion de menace.

Cette menace ouvre, selon elle, la porte à des abus comme de nombreux juges, avocats et groupes de citoyens l'ont dénoncé.

C'est pour cette raison que le samedi 18 avril, elle s'est jointe à une douzaine de bénévoles pour aller à la rencontre de citoyens de la circonscription. L'objectif de cette visite était de les sensibiliser aux enjeux liés au projet de loi C-51.

«Le projet de loi C-51 paraît un peu obscur, mais il suffit d'en parler quelques minutes et les citoyens comprennent la dangerosité de ce projet de loi», affirme Mme Quach.

Elle cite en exemple l'extension des pouvoirs du SCRS: un groupe de citoyens s'opposant à un oléoduc pourrait faire l'objet de surveillance de leurs téléphones et de leurs courriels par ce même service alors qu'il manifeste juste contre un projet d'infrastructure.

Elle conclut en soutenant que Thomas Mulcair et l'équipe du NPD ont avancé des idées concrètes pour améliorer efficacement la sécurité au Canada. Parmi celles-ci, elle mentionne la lutte contre la radicalisation et l'augmentation des ressources humaines et financières pour aider les services du maintien de l'ordre.