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La chapelle de Notre-Dame-du-Sourire disparaît

le vendredi 11 décembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 11 décembre 2015
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

La chapelle de Notre-Dame-du-Sourire est tombée sous le pic des démolisseurs jeudi. Un entrepreneur de Beloeil s'est porté acquéreur du site et y emménagera trois immeubles à logements.

Le 27 novembre, le centre catéchétique a été vendu au coût de 150 000 $. De ce montant, 5000 $ a été remis à l'évêché afin d'aider les paroisses en difficulté dans le diocèse.

Le nouveau propriétaire, Frédéric Vallée, a procédé à la démolition du bâtiment les 10 et 11 décembre. Ce dernier a confirmé que la structure était solide, mais que la bâtisse était sur le point de nécessiter des investissements de rénovations majeurs.

L'entrepreneur de Beloeil projette la construction de trois immeubles de six logements pour une clientèle plus rangée, âgée dans la cinquantaine.

Selon l'évaluation municipale, le terrain, d'une superficie de 3 552 600 mètres carrés était évalué à 151 600 $. Le bâtiment lui était évalué à 92 600 $.

Une fois l'agent d'immeuble compensé, une somme d'environ 135 000 $ revient à la Fabrique de Saint-Timothée. Or, il n'y a pas de profit, puisque les dépenses annuelles au cours des sept dernières années s'élèvent au même montant. Chaque année, il en coûtait entre 15 000 $ et 20 000 $ pour assurer le chauffage, les assurances, le déneigement, l'électricité, le téléphone, l'ordinateur et la maintenance.

Déménagement au presbytère

Construite en 1960, la chapelle était devenue un centre catéchétique en 2008. Au cours des sept dernières années, les jeunes de 3e et 6e année du primaire ont pu recevoir leur préparation aux trois sacrements que sont le Pardon, la 1ere Communion et la Confirmation. Près de 200 jeunes par année ont obtenu les enseignements religieux pour ces sacrements.

Or, le presbytère de Saint-Timothée n'a plus de locataires depuis 2012. Le curé n'y habite plus depuis 2011, tandis que le procureur qui y logeait quatre jours par semaine a été affecté ailleurs. Des départs qui ont coupé 5000 $ de revenus à la paroisse.

Les locaux libres seront occupés par le centre catéchétique tandis que les frais d'inscriptions par les parents aideront à payer le coût de l'agent de pastorale.

«Un avantage de cette situation est que les jeunes seraient plus près physiquement de leur église et y auront un accès plus facile… et possiblement y trouver le goût d'y revenir», a laissé entendre le curé Yves Beaudin dans une communication écrite.