La cause de l’incendie du bar Aramis demeure inconnue

La malchance continue de s’acharner sur les bâtisses abritant ou ayant abrité un bar de danseuses nues à Salaberry-de-Valleyfield. L’Aramis n’est plus.

Les plus vieux se souviennent du Trans-Canada. D’autres du New York Central, de l’Imprévu ou du Harfang. Quoi qu’il en soit, le dimanche 4 octobre vers 5 h, c’est le bar Aramis qui a croulé sous la force du brasier.

«Nos hommes ont travaillé fort pour combattre l’incendie, avoue Michel Ménard, directeur du Service de sécurité incendie de Salaberry-de-Valleyfield. On parle d’une alerte générale. Au plus fort de la lutte, nous étions 44 sapeurs et nous avons demandé l’aide du service de Coteau-du-Lac.»

La demande d’entraide  a été nécessaire puisque la municipalité de Coteau-du-Lac dispose également d’un camion échelle. «Nous en avons une, mais cela était insuffisant tellement le brasier était important, mentionne M. Ménard. Par chance, il n’y a eu aucun blessé puisque le bar était fermé lorsque l’incendie s’est déclaré.»

Comme la cause de l’origine est inconnue, Michel Ménard explique que le dossier a été transféré à la Sûreté du Québec.

Joyce Kemp, porte-parole du corps policier informe qu’un technicien s’est présenté sur les lieux. «Il n’est pas parvenu à identifier la cause de l’incendie pour l’instant. L’enquête va donc se poursuivre. Nous ne pouvons pas dire s’il s’agit d’un incendie criminel en ce moment», souligne Mme Kemp.