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Julie Cyrenne, future reine du drag?

le mardi 27 septembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 27 septembre 2016
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

Une Campivallensienne qui carbure à l'adrénaline sur le circuit des courses d'accélération pourra assouvir sa passion lors d'une émission de télé-réalité qui sera diffusée cet hiver sur les ondes du canal Z.

Julie Cyrenne, une habituée de la vitesse, pousse sa «Mustang» 1965 dotée d'un moteur modifié à près de 140 milles à l'heure (225 km/h) sur la distance d'un quart de mille (402 mètres) lors des épreuves présentées à la piste de Napierville. Cet été, à sa 3e saison, la maman de 39 ans a atteint un haut niveau de performance pour devenir la vice-championne de la classe «semi-pro» qui réunit quelque 75 participants.

Une des deux femmes à affronter  la gent masculine lors des 10 compétitions disputées à Napierville, Julie sera la seule pilote féminine à rivaliser de promptitude avec 11 mâles lors de la télé-réalité animée par l'homme fort Hugo Girard. Sa candidature a été retenue la semaine dernière à la suite d'un casting qui a encouru une soixantaine d'aspirants au titre de «Roi ou reine du drag».

La personnalité attachante et le «look» attrayant de Julie ont sûrement favorisé son choix en vue du tournage qui se déroulera à la piste de Napierville les 3, 4, 11, 12 et 13 octobre. Or, la compétitrice dans l'âme n'entend pas jouer le rôle de figurante lors des duels menant au couronnement qui permettra au roi ou à la reine d'encaisser la somme de 5000 $.

Les courses d'accélération demeurent une affaire familiale chez les Leblanc-Cyrenne. Le bolide nanti d'un engin Chevrolet de 434 pouces cubes et développant 725 chevaux-vapeur sera préparé par son époux et mentor, Richard Leblanc, propriétaire de «Automotion Performance». Les fils du couple, Sacha et Benjamin, sont également des adeptes du «drag» de sorte qu'ils suivront avec intérêt les péripéties de la télé-réalité.

Julie Cyrenne devra rouler sous les 10 secondes sur le quart de mille pour espérer gagner. Les épreuves seront disputées en 2 rounds et les 4 plus rapides s'élanceront par la suite en demi-finale. La formule des courses sera différente de celle qui prévaut habituellement à Napierville: au lieu de tenter de réussir le temps ciblé à l'avance, les pilotes devront remporter le duel qui les opposera à leurs adversaires.

«Ce sera une première pour moi. Je pourrai ouvrir la machine à sa pleine capacité. Habituellement, je fais 9,50 secondes et mon objectif sera réduire mon chrono à 9,0 secondes», explique Julie Cyrenne.

«Tout se joue dans le temps de réaction. Les 3 lumières jaunes disparaissent une à une dans l'arbre de Noël et je dois lâcher le frein une fraction de seconde avant le feu vert. La marge d'erreur est très mince et il faut être constant. On parle d'un écart de millièmes de seconde au fil d'arrivée», devait-elle ajouter à propos de la technique de départ «heads up».

La télé-réalité proposera 10 épisodes de 30 minutes et les producteurs de «Trio Orange» veulent en quelque sorte créer une atmosphère de famille pour faire connaître ce sport motorisé. «Des courses et des tournages de 7 h à 23 h, du lever au coucher», de signifier Julie Cyrenne, qui souhaite compter sur l'appui de ses amis disponibles pour l'encourager pendant les tournages.

«Le roi ou la reine du drag» à Ztélé    
     
10 épisodes de 30 minutes diffusées cet hiver  
12 candidats retenus sur 60 aspirants  
1 1 femme (Julie Cyrenne) opposée à 11 hommes  
5000 $  attribués au gagnant de la compétition  
5 jours de tournage, entre le 3 et le 13 octobre  
225 km/h vitesse de pointe sur le quart de mille (402 m)  
9,50 secondes pour franchir la ligne d'arrivée