Faits divers
justice

Jonathan Lessard accusé du meurtre de Serge Schinck

le jeudi 21 septembre 2017
Modifié à 0 h 00 min le 21 septembre 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Une accusation de meurtre au premier degré a été déposée à l’endroit de Jonathan Lessard jeudi, en lien avec le décès de Serge Schinck qui est survenu le ou vers le 16 septembre.

Jonathan Lessard, 35 ans, un résident de Salaberry-de-Valleyfield, a comparu brièvement devant la juge Lucie Rondeau au palais de justice de Valleyfield le jeudi 21 septembre. Présent dans l’assistance, les proches de Serge Schinck ont éclaté en sanglots lorsque le présumé meurtrier a fait son entrée dans le box des accusés. L’accusé a confié sa défense à deux avocats de la région, Me Marc Lavoie et Me Claude Choquette. Les juristes ont renoncé à la lecture de l’acte d’accusation et ont indiqué que l’accusé enregistrait un plaidoyer de non-culpabilité. La juge Rondeau a par la suite ordonné que le présumé meurtrier demeure détenu.

Questionnée par le Journal Saint-François à sa sortie de la salle d’audience, la procureure dans le dossier, Me Marie-Anne Tremblay explique qu’à ce stade des procédures, il lui est impossible de commenter le dossier. «Nous sommes en attente du retour d’expertise», mentionne Me Tremblay.

La procureure n’est pas en mesure de confirmer le lien qui unit Jonathan Lessard et la victime Serge Schinck, ni la cause du décès. «Ce sont des éléments qui seront révélés lors du procès, si procès il y a», indique Marie-Anne Tremblay.

Il sortait de prison
Jonathan Lessard est bien connu du milieu judiciaire. Il a plusieurs peines d’incarcération à son actif. Le 24 août dernier, il a reçu une peine de détention de 30 jours. À ce moment, il a été déclaré coupable par le juge Bertrand St-Arnaud à deux accusations de méfaits, un de voies de fait, un chef d’accusation d’intimidation, un vol et trois bris d’engagement.

Le multirécidiviste a obtenu sa libération du centre de détention le 12 septembre, soit 4 jours avant d’avoir présumément causé la mort de Serge Schinck.

Du côté du Service des libérations conditionnelles, Line Soucy explique que l’organisme ne s’occupe pas des libérations des détenus qui purgent des sentences de moins de 6 mois. «Dans les sentences de 30 jours, ce sont les centres de détention qui s’occupent de la libération des détenus», a-t-elle fait savoir.