Faits divers

Jeune homme de 19 ans accusé de contact sexuel sur un mineur

le lundi 22 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 22 février 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Kevin Faille, 19 ans, fait face à de graves accusations, dont l’une d’ordre sexuel à l’endroit d’un enfant âgé de moins de 16 ans. Le jeune homme de Salaberry-de-Valleyfield est détenu depuis le mardi 16 février en attendant la suite des procédures.

Le présumé agresseur aurait commis ses délits sexuels entre le 1er aout 2015 et le 20 octobre 2015 à Salaberry-de-Valleyfield. Sur l’acte d’accusation, on apprend que Kevin Faille se serait également adonné à des voies de fait sur sa victime alors qu’il utilisait une arme. De plus, il est accusé d’avoir harcelé sa victime sans se soucier que celle-ci craigne pour sa sécurité ou celle de ses connaissances. 

La procureure dans le dossier, Me Marianne Tremblay confirme que s’il est reconnu coupable, Kevin Faille prendra automatiquement le chemin d’un centre de détention. «Pour ce genre de délit, il y a une peine d’emprisonnement minimale applicable, confirme Me Tremblay. Donc, c’est évident que si l’accusé est reconnu coupable, c’est de la détention.»

Malgré son jeune âge, Kevin Faille a déjà plusieurs ennuis avec la justice. En octobre 2015, il a été accusé de trois vols à l’étalage relativement à des vols d’essence survenus dans une station-service de Salaberry-de-Valleyfield et de possession d’une arme prohibée. Lors de son arrestation, Faille était en possession d’un pistolet à impulsion électrique sans être titulaire d’un permis.

En janvier 2016, des accusations de fraudes, de méfaits et de bris de condition ont également été déposées contre lui en lien avec supercherie s’étant déroulée dans une Caisse Desjardins. Sur l’acte d’accusation, on peut lire qu’à l’aide de mensonge, Kevin Faille a frustré l’entreprise financière de 200 $ commettant ainsi l’infraction punissable sur déclaration sommaire de culpabilité prévue à l’article 380 (1)b) du Code criminel.

Kevin Faille doit être ramené devant le tribunal le jeudi 3 mars pour la suite des procédures dans le dossier d’infraction d’ordre sexuel.