Faits divers

Jetés à la rue par un feu le jour de Noël

le vendredi 27 décembre 2019
Modifié à 8 h 27 min le 27 décembre 2019
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

(Texte Michel Thibault) Un incendie a jeté à la rue les occupants d’un immeuble de quatre logements à Beauharnois le jour de Noël. Un appel pour un feu de bâtiment avec flammes apparentes rue Saint-André a été reçu à midi. « À notre arrivée, la police avait complété l’évacuation. Il y avait trois personnes au total dans les quatre logements », a fait part jeudi matin Jean-Maurice Marleau, directeur du service de sécurité incendie de Beauharnois. « Le feu sortait de trois ou quatre pieds par les fenêtres du sous-sol. Une explosion de fumée a fait voler en éclats la porte d’entrée vitrée », a-t-il relaté. Vingt-cinq pompiers de Beauharnois, Châteauguay et Valleyfield ont combattu l’élément destructeur. Ils ont terminé leur travail vers 17h. Durant l’intervention, des pompiers de Saint-Étienne-de-Beauharnois assuraient la couverture en caserne. Ils ont dû intervenir dans le secteur Melocheville en raison d’un panneau électrique qui y a sauté, a mentionné M. Marleau. Il a estimé que le temps de réponse avait été « très bon ». « En 4 ou 5 minutes, on était sur place. Comme c’était Noël, plusieurs pompiers étaient en congé chez eux, alors ils ont répondu à l’appel. La force de frappe était bonne », a-t-il observé. La Croix-Rouge a pris en charges les sinistrés. Des bénévoles de l’UCMU ont offert la chaleur de leur véhicule ainsi que café et soupe. Personne n’a subi de blessures graves. L’occupant du logement où le feu a pris naissance a cependant été transporté en ambulance à l’hôpital. Il a subi des brûlures mineures et inhalé de la fumée,  selon M. Marleau. Les dégâts matériels sont importants. « L’immeuble est inhabitable. C’est peut-être une perte totale », a-t-il indiqué. La préparation d’un repas aurait causé le sinistre. « À première vue, il s’agit d’un feu de cuisson qui a dégénéré. Le feu aurait pris sur la cuisinière et il se serait propagé aux armoires puis à l’intérieur des murs », a fait part Jean-Maurice Marleau.