«Je suis allée à l’école de Duceppe»

C’est une Claude DeBellefeuille émue qui a été officiellement désignée candidate du Bloc Québécois de Salaberry-Suroît dimanche matin, en présence de son chef, Gilles Duceppe, de qui elle a acquis son expérience politique.

«Je suis allée de Duceppe, a-t-elle lancé. Je suis disciplinée, responsable et travaillante.» Visiblement à l’aise avec les militants présents, l’ex-députée de 2006 à 2011 a aussi utilisé les termes «souverainistes, féministe, écologiste et progressiste» pour se qualifier.

Mais c’est l’ex-ministre péquiste des Affaires municipales et des Transports, Sylvain Gaudreault, qui a été appelé à parler plus en détails de la candidate bloquiste, qui a été sa chef de cabinet de 2012 à 2014 aux Affaires municipales.

«On me dit que j’ai été un bon ministre, mais si je l’ai été c’est parce que j’étais bien entouré, et la première personne c’était Claude DeBellefeuille. Quand on peut compter sur quelqu’un qui livre la marchandise, qui sait répondre aux divers intervenants, c’est très rassurant», a-t-il déclaré, en notant les talents de mobilisation et de compréhension des enjeux de Mme DeBellefeuille.

Tout comme l’effet Duceppe à la tête du Bloc Québécois, le retour de Claude DeBellefeuille a suscité beaucoup d’enthousiasme parmi les troupes bloquistes, dont le membership dépasse maintenant les 700 membres.

La candidate n’a pas manqué de lancer un appel à la mobilisation de tous les souverainistes de Salaberry-Suroît, particulièrement en opposition au projet d’oléoduc Énergie-Est de TransCanada, dont le tracé emprunte une partie du territoire de Soulanges.