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Investissement de près de 2,5 millions $ à l'école Edgar-Hébert

le lundi 12 septembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 12 septembre 2016
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Après 55 ans à accueillir des adolescents, l'école Edgar-Hébert enseigne désormais aux tout-petits. Une transformation scolaire s'opère et le gouvernement du Québec a octroyé 2,49 millions $ afin de mettre l'établissement d'enseignement aux normes.

Cette somme servira à mettre en marche la phase 2 de la restructuration scolaire. Des travaux qui s'échelonneront sur une quinzaine de mois et qui, outre la mise aux normes du 21e siècle, permettront l'aménagement du parc-école et celui du sous-sol qui est utilisé par le service de garde.

«À la rentrée, tous les jeunes étaient nouveaux, même chose pour le personnel, a lancé le directeur de l'école Guy Lambert. On a pris trois locaux du secondaire pour les transformer en classe préscolaire avec les équipements nécessaires. Les ressources matérielles ont déjà effectué un travail colossal. »

Actuellement, 284 élèves, de la maternelle à la 6e année, incluant les classes de langage, cohabitent dans la nouvelle école primaire du secteur sud de Valleyfield. Les projections domiciliaires permettent d'envisager que près de 500 enfants rempliront les espaces dans un futur assez rapproché.

«Depuis deux ans on réfléchit à ce dossier, a indiqué le président de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, Frank Mooijekind. On devait réagir pour accueillir la hausse d'élèves prévue. »

Outre les trois classes de maternelle, 18 classes d'enseignement primaire remplissent les deux premiers étages de l'établissement. Ainsi, le troisième étage, dont seulement la bibliothèque est utilisée en ce moment, pourrait voir ses locaux accueillir des classes.

Représentant le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, le député de Huntingdon et whip en chef Stéphane Billette s'est réjoui de cet investissement, le plus important depuis longtemps à l'école érigé rue Saint-Thomas. «Les besoins et les équipements ne sont pas les mêmes pour une école secondaire et primaire, a-t-il dit. On parle de l'aboutissement d'une restructuration qui correspond aux critères santé, sécurité et fonctionnement. »