Interception policière à Saint-Zotique: abus d’autorité dénoncé

Un automobiliste a tenu à dénoncer un cas d’abus d’autorité dont il se dit victime de la part de policiers qui l’ont intercepté au volant de sa voiture le 30 mai dernier, route 338 à Saint-Zotique.

À prime abord, Kim Juteau estime que la raison de son interception est injustifiée puisqu’il circulait à la vitesse permise cette nuit-là, en compagnie de son fils de 12 ans. 

Le policier a fait valoir que c’était en raison de son prénom, habituellement attribué à une femme, et auquel était associé son véhicule de marque Honda Civic.

«Ça fait 6 ou 7 fois que je me fais intercepter pour cette raison, dit-il. J’ai même appelé au poste pour les informer.

M. Juteau admet qu’il a haussé le ton lors de l’événement, c’est pourquoi deux autres auto-patrouilles ont été appelées en renfort. On l’a alors mis en infraction  parce qu’il n’avait pas ses papiers d’assurances, insulte à un agent et pour des pneus non-conformes, en plus de faire remorquer son véhicule.

«Moi et mon fils, on s’est retrouvé à devoir marcher en pleine nuit de Saint-Zotique à Rivière-Beaudette, dénonce-t-il.

Pour le père monoparental, cette interception qu’il juge non justifiée représente maintenant une facture oscillant les 1000 $. Il entend d’ailleurs contester en cour municipale les trois constats d’infraction qu’il s’est vu décerner, même si cela lui vaudra du temps de travail.  

«Ça n’aurait jamais dû se passer comme ça, moi je voulais juste amener mon fils au McDo.»