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Il est question de noyade au Parc des îles de Saint-Timothée

le vendredi 29 juillet 2016
Modifié à 0 h 00 min le 29 juillet 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Dans le cadre de la semaine de prévention de la noyade, organisée par la Société de sauvetage du Québec les baigneurs de la plage du Parc régional des Îles de Saint-Timothée ont été sensibilisés à l’importance de la veste de flottaison le vendredi 29 juillet dans le cadre de l’activité; Tu l’apportes, porte-la donc.

Pendant toute la journée, la chef sauveteur, Joannie Boivin et les membres de son équipe ont expliqué à la clientèle présente, l’importance du Vêtement de flottaison individuel (VFI) en plus de tenir des sessions d’informations sur quoi faire lorsqu’une embarcation chavire.

«Chaque année, plus de 200 personnes perdent la vie en lien avec la noyade au Canada, informe la chef sauveteur. De ce nombre, 80 % sont des hommes. L’alcool, l’absence de veste de flottaison ainsi que la témérité peuvent être pointés du doigt.»

Si beaucoup de travail en lien avec le VFI est à faire à l’échelle canadienne, la situation n’est guère plus facile localement. À la plage de Salaberry-de-Valleyfield, il n’est pas rare que les sauveteurs doivent intervenir pour des jeunes enfants en difficulté dans l’eau.

«Beaucoup de parents croient qu’ils n’ont pas l’obligation de surveiller leur enfant puisqu’il y a des sauveteurs, raconte Joannie Boivin. Notre équipe intervient facilement deux fois par semaine pour aller chercher des enfants en difficulté. Le pire c’est que nous ne voyons pas le fond donc, pour s’apercevoir qu’un drame est en train de survenir, il faut détecter les signes rapidement.»

Le monde étant en constante évolution, en 2016, la Société de sauvetage du Québec est mieux informée qu’elle ne l’était en 1980. Il est désormais prouvé qu’un des jeux préférés dans l’eau peut avoir de graves conséquences.

«Nous avons tous été lancés dans les airs pour atterrir dans l’eau, image Mme Boivin. Avec le temps, la société a démontré que ce jeu est excessivement dangereux pour les blessures à la colonne. Celles-ci peuvent avoir des conséquences tragiques passant de la paraplégie à la noyade.» 

Des chiffres qui font peur

40 % des victimes avaient de l'alcool dans leur sang

Un verre à bord d'une embarcation, est l'équivalent d'en prendre trois sur la terre ferme généralement, en raison des vagues et des conditions météo lorsque le soleil est fort 

80 % du temps, lorsqu’une personne est dans une embarcation, elle ne porte pas de VFI

Depuis le 1er janvier 2016, 35 personnes ont perdu la vie sur les cours d'eau du Québec.