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Huit postes d'infirmières auxiliaires coupés en CHSLD

le vendredi 23 septembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 23 septembre 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Huit infirmières auxiliaires affectées aux CHSLD Dr-Aimé-Leduc à Salaberry-de-Valleyfield et Cécile-Godin à Beauharnois sont sur le qui-vive. Elles ont été avisées que leur employeur coupera leurs postes.

C’est dans le but d’uniformiser les CISSS de la Montérégie-Ouest que ces abolitions de postes ont été annoncées. On parle de postes attitrés aux infirmières auxiliaires pour procéder à la création de postes d’infirmière.

Bien que la nouvelle ait été annoncée aux principales concernées par la direction syndicale locale de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Francine Savoie, présidente du Syndicat des professionnels en soins de santé du Suroît mentionne que la date butoir est toujours inconnue.

«L’employeur aurait avantage à être plus transparent, explique Mme Savoie. On court après les informations, car nous ne l’avons pas de façon complète. Ça amène beaucoup d’inquiétude. Les personnes dont les postes sont abolis seront réaffectées, mais elles auront des choix à faire, on ne sait même pas où elles seront réaffectées et encore moins quand. Pour l’instant, je sais que les personnes concernées seront rencontrées d’ici la fin novembre.» 

Cette situation suscite plusieurs inquiétudes chez Francine Savoie. Selon elle, la population doit réaliser que si les travailleurs de la santé ignorent où ils exerceront, les gens doivent se questionner afin de savoir où ils seront traités. «Les choix du gouvernement en matière de santé m’inquiètent, confesse la responsable syndicale qui arbore un macaron avec l’inscription J’en perds le nord, je soignerai où demain. Dans un avenir rapproché, je me questionne à savoir si la population sera capable d’avoir des soins de qualité et ce à proximité.»

Toujours selon Francine Savoie, d’autres annonces seront faites. «Il va y avoir une autre vague de changements. Cependant, je ne sais pas si ce sera des suppressions de postes.»

Préposée aux bénéficiaires

Depuis le printemps 2016, le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest à Salaberry-de-Valleyfield vit une situation particulière. On parle d’un manque de main-d’œuvre pour des postes de préposée aux bénéficiaires. La situation est telle que même l’employeur ne trouverait pas de solution pour combler le manque à gagner.

«L’employeur atteste que c’est difficile de procéder à l’embauche de bons candidats, mentionne Francine Savoie. Il dit qu’il n’a pas de baguette magique pour remédier à la situation. Pourquoi est-ce de même, je n’en ai aucune idée, mais c’est un portrait inquiétant.»