Politique

Gouvernance scolaire : le milieu mieux représenté , selon Claude Reid

le vendredi 24 janvier 2020
Modifié à 12 h 01 min le 24 janvier 2020
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

C’est à la fin de février que le mandat des commissions scolaires devrait se terminer au Québec. Le député de Beauharnois, Claude Reid, estime que les derniers ajustements apportés par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, au projet de loi 40 seront favorables aux petites communautés. Le projet de loi prévoit la fin des élections scolaires et la transformation des commissions scolaires en autant de centres de services. Il prévoit également une décentralisation importante de la prise de décision vers les écoles. « Le projet de loi no 40 était déjà un très bon projet de loi : si ces amendements sont adoptés, il sera maintenant excellent! Je ne peux que saluer l’ouverture du ministre envers la bonification de son projet de loi pour garantir une meilleure représentativité des petits milieux au sein de la nouvelle gouvernance scolaire et pour renforcer les liens entre celle-ci et les municipalités », affirme le député Reid par voie de communiqué. Un premier amendement déposé en commission parlementaire prévoit la création de cinq districts sur le territoire de chaque centre de services francophone. Ces districts, représentés par un administrateur-parent, permettront d’assurer une représentation plus équitable de toutes les municipalités au sein des centres de services en empêchant, par exemple, que les administrateurs d’un centre de services ne proviennent tous d’une même ville-centre. Un deuxième amendement, déposé plus récemment, prévoit quant à lui la tenue de rencontres semi-annuelles obligatoires entre les directeurs généraux des centres de services et ceux des instances municipales ainsi que des municipalités régionales de comté (MRC). Ces rencontres permettront de renforcer les liens et la collaboration entre les centres de services et les municipalités partout au Québec, et ce, au bénéfice des élèves et de l’ensemble de la population. Notons que ces modifications apportées au milieu scolaire ne font pas nécessairement l’unanimité au sein de l’appareil scolaire. Certains syndicats d’enseignants estiment qu’elles ne favorisent pas suffisamment la valorisation du rôle des enseignants.