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Gabriel Nadeau-Dubois veut convaincre Beauharnois

le mercredi 12 avril 2017
Modifié à 0 h 00 min le 12 avril 2017
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Gabriel Nadeau-Dubois insuffle une dose d’optimisme chez Québec solidaire. Pas uniquement à Montréal, mais en région. Le candidat dans Gouin pense faire des gains en région, comme à Beauharnois, en parlant franchement aux électeurs.

Depuis 1994, le comté, que ce soit Beauharnois ou Salaberry-Soulanges, est acquis au Parti québécois. «Il faut parler [aux électeurs], de ce que les gouvernements des 20 dernières années ont fait, a indiqué M. Nadeau-Dubois. Est-ce que Beauharnois a senti une différence ?»

Le membership a doublé dans Beauharnois où on compte désormais 75 membres. À la Factrie mardi soir, on comptait une quarantaine de citoyens à la discussion politique.

Avec la retraite de François David, il ne reste que deux députés de Québec solidaire à l’Assemblée nationale. Tous deux élus à Montréal. Québec solidaire peine à séduire en région. «C’est le grand défi de Québec solidaire. On n’a pas quatre élections pour régler ce problème-là, on doit le régler en 2018», prévient-il.

Deux éléments permettraient de corriger le tir. D’abord avoir un candidat reconnu dans son milieu. Puis, parler en termes clairs et précis à la population. Établir ce que les grands principes de la gauche progressiste peuvent changer dans le quotidien des électeurs.

Évolution du vote de Québec solidaire dans Beauharnois

2007 : Normand Perry – 600 votes – 1,90 % - 5e position

2008 : Maxime Larue Bourdages – 681 votes – 2,60 % - 4e position

2012 : Pierre-Paul St-Onge – 1328 votes – 3,97 % - 4e position

2014 : Pierre-Paul St-Onge – 2106 votes – 6,88 % - 4e position

Des attentes élevées

Depuis le 9 mars, Québec solidaire ressent l’impact Gabriel Nadeau-Dubois. Plus de 6000 nouveaux membres ont joint le parti. La pression, il l’a sent. Il refuse de croire qu’il est la seule raison de cette augmentation. Mais le candidat est conscient que les militants auront des attentes.

Au prochain scrutin général, Gabriel Nadeau-Dubois a dit «viser pas mal plus de députés». «Ce serait un piège de répondre combien, indique-t-il. Mais il faut accélérer le pas. »

C’est au cœur de la tournée Faut qu’on se parle que l’un des principaux porte-parole de la grève étudiante de 2012 a senti le besoin de se porter candidat. Pour lui, Québec solidaire possède les nouvelles solutions pour convaincre les électeurs. «C’est le parti des urnes et de la rue, annonce-t-il. Pour moi, le véhicule politique pour réaliser le pays, les projets écologiques et la parité homme/femme, c’est Québec solidaire. »