Sports
Hockey

Frédéric Gamelin désire sauver l’aréna

le lundi 28 janvier 2019
Modifié à 15 h 27 min le 28 janvier 2019
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Premier hockeyeur originaire de Saint-Polycarpe à évoluer dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Frédéric Gamelin espère à tout prix que l’aréna qui l’a vu grandir sera sauvé.    Entre ses premiers coups de patins au Complexe sportif Soulanges et ses succès dans l’uniforme du Drakkar de Baie-Comeau, le numéro 10 a développé sa passion dans cet établissement. « Ce sont des souvenirs lointains. C’était dans le MAHG et le novice. Mais je sais que c’est à cet endroit que les jeunes, nous développons cette passion pour le hockey », dit le jeune homme de 24 ans qui demeurait à un jet de pierre de l’enceinte lorsqu’il vivait chez ses parents. Ceux-ci sont toujours à Saint-Polycarpe. « Je demeure à Montréal pour faire mes études, mais quand je viens à Saint-Polycarpe, je passe toujours par l’aréna. On ne doit pas perdre cet endroit, parce que ce n’est pas juste pour le hockey. Dans une municipalité comme Saint-Polycarpe, une région comme Soulanges, c’est un lieu de rassemblement. Ça occupe une grosse place dans la communauté », explique celui qui termine ses études en compatibilité à l’Université McGill, là où il s’aligne avec les Redmen.

Une carrière sur la glace

En 2014, sous l’égide Martin Desrosiers, directeur des loisirs à la municipalité, on a dévoilé une plaque commémorative à l’image de Gamelin. « C’est un bel honneur et c’est une fierté pour moi de dire que je viens de Saint-Polycarpe. Et je suis heureux de voir que les gens s’engagent pour sauver l’endroit avec le concours Kraft Hockeyville. Je demande toujours à mes coéquipiers des Redmen d’aller sur la page, de voter et de s’impliquer », rigole le hockeyeur qui n’hésitera pas à en faire plus si les autorités de la municipalité lui en font la demande. Peut-être même qu’un jour, Gamelin déploiera à nouveau son talent sur la surface glacée qui l’a vu grandir dès l’âge de deux ans et demi. « Je ne sais pas, peut-être. Mais une chose est certaine, après plus de vingt ans de hockey, je ne pourrai arrêter du jour au lendemain. Je ne sais pas où ça m’amènera, mais j’ai beaucoup d’amis dans la LNAH qui est maintenant une ligue de haut niveau. Ça avait mauvaise réputation, mais aujourd’hui, c’est autre chose », lance celui qui a décidé de se consacrer à ses études à l’issue de son passage à Baie-Comeau. Il aurait pu opter pour la East Coast League, ou l’Europe, mais il a plutôt décidé d’opter pour la comptabilité. Un choix que ne regrette pas ce jeune athlète affable.