culture

François Massicotte: son rôle de père au centre de sa vie

le dimanche 16 juin 2019
Modifié à 13 h 43 min le 14 juin 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

François Massicotte animera le gala d’humour ayant pour thème les pères dans le cadre du Grand Montréal Comique qui s’amène à Châteauguay le 29 juin. Lui-même presque père à la maison, il considère très important d’être présent et d’apprendre à connaître ses quatre enfants. Quel est le rôle d’un père en 2019, selon vous? Le rôle d’un père est extrêmement important, mais de plus en plus les pères s’impliquent et c’est bien vu. Contrairement à dans le temps, le père était vu comme un pourvoyeur, un amuseur et c’était beaucoup la mère qui avait la charge mentale de l’éducation des enfants et le père participait, mais avec une implication moins grande. Maintenant, c’est de plus en plus égal et c’est très bien, mais il y a encore du travail à faire. […] Je suis pratiquement père à la maison. […] Je vois ça non pas comme une punition, mais un privilège de vraiment connecter avec les enfants et de les connaître. Est-ce que devenir père a changé votre vie? Définitivement, c’est ce que je voulais. Je viens d’une famille extraordinaire. J’ai eu des parents très présents et très affectueux. Je n’ai rien manqué. J’ai eu quatre sœurs et on a grandi dans la même maison avec aucun stress; c’est vraiment fantastique. […] Je voulais recréer ça. J’avais le goût d’avoir une famille et d’avoir des enfants et cette implication-là. Une grande famille comme j’ai eue je trouve ça formidable. Votre rôle de père a-t-il eu un impact sur votre carrière? Oui, à plusieurs égards, comme le choix de l’émission 450 chemin du Golf , c’est basé là-dessus, la vie de famille. C’est ce que je vivais et il y a eu un impact au niveau de mes choix de carrière d’humoriste, même mon dernier spectacle c’était Quelle famille!. C’est ce sujet-là pendant tout le spectacle. J’ai aussi fait le choix de ne plus faire de télévision parce que c’était très prenant. Je n’étais plus présent pour les enfants. C’est vraiment un choix que j’ai fait. Pour ma fille, au niveau de l’adoption, il fallait être présent pendant un an. […] J’ai réduit ça au minimum au niveau du travail. J’ai gardé la pub. Certains me demandent ce que je fais dans un costume de Sponge Towels et je leur réponds que c’est payant et ça me permet d’être avec mes enfants au lieu de courir à droite et à gauche pour avoir un autre revenu. Est-ce que le fait d’être papa vous a rapproché de votre conjointe? Oui parce qu’elle, c’est ce qu’elle voulait; une famille. Elle vient d’une famille de quatre enfants. Si je n’avais pas voulu avoir une famille, nous ne serions pas ensemble, elle aurait passé au prochain. […] C’est la base de notre relation; la famille. Quelles activités de papa avez-vous découvertes? Mon père était bien impliqué avec les sports, alors j’ai peut-être découvert ça parce que je suis impliqué dans les sports des enfants. J’ai découvert que j’ai dû m’affirmer pour la discipline, ce que je n’avais pas vraiment découvert avec le premier. Si tu laisses les enfants faire ce qu’ils veulent, non ce n’est pas ça être un bon parent.