Sports

Florence Maheu reine de la rivière Saint-Charles

le lundi 14 mai 2018
Modifié à 14 h 04 min le 14 mai 2018
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Florence Maheu a profité de son plan d’eau, la rivière Saint-Charles, pour démontrer qu’elle était dans une classe à part. La kayakiste a dominé la sélection canadienne de slalom en eau vive pour accéder pour la huitième fois sur l’équipe nationale. Pagayeuse en eau vive depuis 13 ans, la Campivallensienne connaît tous les secrets de la rivière Saint-Charles. «Je m’entraîne ici tout le temps, donc c’était la même préparation qu’à l’habitude, a-t-elle indiqué au terme de sa quatrième et dernière descente dimanche. Je pouvais même le prendre un peu plus relax parce que je connais tellement la rivière et j’ai tellement d’expérience que je peux miser sur ma récupération. » Championne canadienne en titre, Florence Maheu a avoué avoir ressenti une certaine pression avant son premier slalom samedi. Elle a su canaliser son énergie pour gagner sa manche. La kayakiste a gagné tous ses départs en fait au cours du week-end. Elle a pagayé deux bonnes manches samedi, avant de hausser son jeu d’un cran le lendemain. Un excellent temps de 98,25 secondes lui a permis de se retrouver à 8 secondes à peine du meilleur chrono réalisé de tout le week-end. Elle mérite donc son ticket sur l’équipe nationale qui participera à des Coupes du monde en Europe. «J’aimerais percer le top 30, indique-t-elle. L’an dernier, j’ai réussi des manches rapides, mais quelques touches [chaque touche entraîne 2 secondes de pénalité], m’ont fait mal. » [caption id="attachment_47703" align="alignleft" width="521"] Yannick Laviolette a terminé au second rang en canoë chez les moins de 23 ans pour mériter sa place sur l’équipe canadienne.[/caption] Au-delà de l’Europe, les Jeux olympiques de Tokyo en 2020 sont dans sa mire. «Une fois que le quota sera qualifié pour le Canada, il y aura des points associés selon les résultats», a-t-elle expliqué. Un autre athlète du club campivallensien, Yannick Laviolette, a aussi accédé à l’équipe nationale. Il a terminé au second rang chez les moins de 23 ans en canoë. Le natif de Saint-Louis-de-Gonzague n’en sera pas à une première expérience en Coupe du monde, lui qui rame déjà depuis plusieurs années.       Parcours technique Louis-Philippe Légaré, directeur technique chez Kayak Valleyfield, était heureux de l’engouement autour de l’événement. «On compte une soixantaine de participants d’un peu partout au Canada dont du Yukon, a-t-il révélé. On a le support technique de la Fédération, c’est la crème, la compétition se déroule bien. » Le parcours de slalom dessiné était assez intense. La portion du centre n’offrait pas de pardon et demandait aux pagayeurs de rester bien concentré pour éviter les erreurs. Plusieurs jeunes du club campivallensien expérimentaient une compétition nationale pour la première fois de leur jeune carrière. Ils ont tous bien pagayé et surtout, mis de l’expérience en banque. [gallery columns="4" ids="47704,47705,47706,47707,47708,47709,47710,47711,47712,47713,47714,47715,47716,47717,47718,47719"] [embed]https://www.youtube.com/watch?v=D2oHt9_y3yk[/embed]