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En avant la musique

le mardi 09 juin 2020
Modifié à 13 h 28 min le 09 juin 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Pendant la pandémie, Pete Fortier a pu faire écouter ses deux premières compositions. Le Coteaulois a suscité de bonnes réactions, ce qui l'encourage à pousser plus loin sa passion.  «La musique, c'est mon passe-temps depuis que j'ai 18 ans, confie-t-il. Depuis que j'ai commencé à gratter une guitare autour du feu. J'espère que ça va continuer. » Il travaillait déjà sur un album lorsque la COVID-19 a appuyé sur le bouton pause de l'enregistreur. Deux pièces étaient complétées. Comme la pause était indéterminée, celui qui est électromécanicien de profession a lancé ses chansons dans l'univers. «La réaction est surprenante mentionne Pete Fortier. Je me suis associé avec Joël Côté-Bergevin qui signe la production à son studio The audio workshop en plus de jouer plusieurs instruments. Je constate que c'est de plus en plus sérieux et c'est encourageant. » Actuellement, les pièces Y commençait à être temps et Mon vieux peuvent être entendues sur différentes plateformes d'écoute en ligne. Celui qui se qualifie d'auteur, gratteux de guitare et interprète aime beaucoup le rock québécois des années 1990. Comme Vilains Pingouins ou Okoumé, des musiciens accomplis avec des paroles qui te rentrent dedans. «Je m'inspire de mon quotidien, explique le musicien. Y commençait à être temps se veut une remise en question tandis que Mon vieux c'est une ballade avec une morale à 5 $.» Quelques chansons attendent de se faire enregistrer. Pete Fortier compte bien compléter son EP bientôt. Un disque représenterait un rêve, un accomplissement. Même si cette industrie a déjà connu de meilleurs jours. «Je ne pense pas que personne fait ça pour se mettre riche, explique-t-il. Ça me permet de gagner en visibilité. » https://www.youtube.com/watch?v=igcyk-oBQbQ