Émilie Daoust emballée par le défi des Régates

Le poste de directrice générale des Régates de Valleyfield représente en plein le genre de défi que souhaitait relever Émilie Daoust. Celle qui a fondé la Clinique Auclair et Meloche il y a plus de 10 ans réfléchissait à son avenir lorsque le poste aux Régates a été affiché. «Ça correspondait en plein à ce que j'avais en tête comme défi, a-t-elle souligné. C'est un grand événement auquel j'ai assisté soit du côté des estrades ou du boulevard du Havre. Je suis fascinée autant par les courses que par tout ce qui entoure l'événement. » La nouvelle directrice générale possède un bon réseau de contacts dans la communauté. Elle est l'actuelle présidente du CRAFS en plus de faire partie du Club Rotary. «On a besoin de quelqu'un de bien impliqué dans la communauté pour amener les Régates à un autre niveau, a indiqué Didier-Bernard Séguin, président des Régates. Mais on a aussi besoin de la population. Les Régates, ce ne sont pas juste 1 ou 2 personnes, ce sont 350 bénévoles, de nombreux partenaires et 5 millions $ de retombées.» Émilie Daoust souhaite s'inspirer des autres grands événements mais en les remaniant à la sauce «Régates». Le tout avec un objectif d'attirer une plus grande foule à l'événement qui aurait fêté son 82e anniversaire le mois dernier. Les Régates de Valleyfield souhaitent consolider leur place au sein du Regroupement des événements majeurs internationaux. Ils sont considérés comme un petit joueur dans ce groupe. Pourtant, les Régates sont d'avis qu'ils méritent d'avoir un budget équivalent aux autres événements de ce groupe. Un des défis qui se présente déjà devant elle est lié à la COVID. Comme tous les événements rassembleurs, les Régates nagent vers l'inconnu. La nouvelle directrice générale aura à innover pour la présentation du rendez-vous motonautique par excellence en Amérique du Nord en 2021. Entretemps, elle souhaite prendre connaissance des dossiers en cours, voir les projets qui sont déjà en cours et entrer en communication avec les pilotes.