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La digue de la centrale des Cèdres serait parfaitement sécuritaire

le lundi 26 mars 2018
Modifié à 10 h 50 min le 26 mars 2018
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

CHANTIERS. La société Hydro-Québec s’est fait rassurante pour la population du secteur de Saint-Timothée et des Cèdres en lien avec les travaux d’environ 49 millions à réaliser afin de restaurer la digue de la centrale Les Cèdres. «La sécurité du public n’est aucunement menacée. Nous souhaitons procéder à des travaux afin d’assurer la pérennité de l’ouvrage pour les décennies à venir», affirme Josée Boudreault, directrice Barrages et infrastructures à la société d’État. Cette précision fait suite à un article paru dans un quotidien montréalais à l’effet que le pire scénario possible serait une violente inondation advenant que la digue succombe à un problème d’érosion. «Ces travaux préventifs seront effectués pour éviter de devoir intervenir de façon précipitée dans l’avenir. Il s’agit d’améliorer l’étanchéité et la stabilité de la digue tout en minimisant le risque d’érosion de sa fondation», a insisté Mme Boudreau, lors de la Commission d’enquête du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE). [caption id="attachment_46043" align="alignnone" width="521"] Les travaux de réfection de la digue à la centrale des Cèdres sont prévus de l’automne 2018 au printemps 2020. (Photo: Hydro-Québec)[/caption] Dans le cadre de la Loi sur la sécurité des barrages, Hydro-Québec se doit de faire une évaluation de sécurité à une fréquence établie. François-Pierre Gaudreault, directeur Production,  Beauharnois-Gatineau explique l’obligation de produire un scénario de bris de barrage et de communiquer les conséquences aux autorités locales. «Ce scénario est hypothétique et hautement improbable. De plus, il n’est valable que sur une courte période de l’année», certifie M. Gaudreault. Hydro-Québec communique périodiquement un sommaire du plan des mesures d’urgence aux autorités locales, conformément à la Loi sur la sécurité civile et au Règlement sur la sécurité des barrages. «Le plan des mesures d’urgence des autorités locales prend en compte le risque qui y est déclaré, tout comme les risques associés aux industries sur le territoire», de spécifier M. Gaudreault. [caption id="attachment_46044" align="alignnone" width="521"] Le chantier estimé à 49 millions $ doit permettre d’assurer la pérennité de l’ouvrage pour les décennies à venir. (Photo reproduction: Pierre Langevin)[/caption] «Nous tenons à rappeler aux populations concernées que la digue ne représente aucun risque pour la sécurité publique. Nous inspectons régulièrement l’ensemble de nos ouvrages afin d’en suivre la conformité aux normes en vigueur.» Ces travaux majeurs devraient s’échelonner de l’automne 2018 au printemps 2020. Le chantier consiste à améliorer l’étanchéité et la stabilité de la digue construite en 1914 afin de créer un canal d’amenée pour diriger l’eau du fleuve Saint-Laurent vers la centrale hydroélectrique des Cèdres.