Économie
COVID-19

Deux semaines d'attente pour faire installer ses pneus

le vendredi 17 avril 2020
Modifié à 10 h 57 min le 17 avril 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Le feu vert à la réouverture de certains commerces a suscité une certaine cohue. Notamment chez Pneus Gagnier qui a rapidement rempli le carnet de rendez-vous. «Quand le premier ministre a permis la réouverture de certains commerces, dont les garages comme ici, je suis venu au bureau pour prendre des rendez-vous et on a eu des appels sans cesse, mentionne Jérôme Gagnier. Je dirais plus de 150 rendez-vous dans cet après-midi là. On a deux semaines d'attente pour les rendez-vous maintenant. » Après trois semaines de fermeture forcée, le commerce de la rue Dufferin a pu rouvrir le 15 avril. Une journée un peu chaotique en raison des différentes installations à mettre en place afin de se conformer aux mesures de protection exigées. [caption id="attachment_80575" align="alignright" width="444"] Les chiases ont été disposées à six pieds de distance chacune dans la salle d'attente temporaire installée à l'extérieur.[/caption] Une salle d'attente a été installée à l'extérieur avec les chaises positionnées à six pieds de distance chacune. Des panneaux de plexiglass ont aussi été mis en place au comptoir, comme ceux que l'on retrouve dans les épiceries. Rien pour vexer les clients qui sont désormais habitués de voir ce type d'installations. Et M. Gagnier s'attend à voir ces mesures rester encore un bon moment. «Avant qu'il y aille un vaccin, d'après moi on va continuer de travailler comme ça, dit-il. Avec une distance de six pieds et des mesures d'hygiène.» [caption id="attachment_80576" align="alignleft" width="444"] Pneus Gagnier a mis en place une série de mesures d'hygiène.[/caption] Chanceux malgré tout Jérôme Gagnier se considère chanceux de pouvoir reprendre ses activités commerciales à la mi-avril. «On reprend tranquillement, souligne-t-il. On va passer au travers. On est très chanceux malgré tout d'ouvrir en avril au lieu de mai; ça aurait été catastrophique de rouvrir en mai, du jamais vu. » L'entrepreneur dit avoir utilisé le programme de subventions aux entreprises qui défrayait 75 % du salaire de ses employés. Plusieurs lui sont loyaux depuis des années et il s'agissait d'une façon de les sécuriser. Certains toutefois ont dû utiliser la prestation canadienne d'urgence qui offre 2000 $ par mois.  

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