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Deux moyens pour mieux comprendre la violence sexuelle faite aux femmes

le vendredi 09 septembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 09 septembre 2016
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

La violence sexuelle dont les femmes sont victimes ne diminue pas, l'actualité est là pour nous le rappeler. Le vendredi 16 septembre, deux activités permettront également aux gens de la région d'y être sensibilisés, lors de la Journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes.

Ces actions ont été préparées par cinq organismes du Suroît sensibles à ces questions, dont le CALACS La Vigie, le Centre D'Main de Femmes, l'Accueil pour Elle, la Résidence Elle, du Haut Saint-Laurent, de même que La Passerelle, de Vaudreuil-Soulanges.

D'une part, près d'une trentaine de restaurants de la région ont accepté de souligner cette journée en utilisant un napperon sur lequel on retrouve un mot caché de même que des informations portant sur cette thématique. «C'est un outil accessible et qui permet de rejoindre beaucoup de gens», note Chantale Fortier, du centre d'hébergement l'Accueil pour Elle.

On y retrouve également les coordonnées des cinq ressources d'aide aux victimes de violence sexuelle.

Par ailleurs, afin de rejoindre une clientèle plus jeune, il sera possible de répondre à questionnaire en ligne et avoir la chance de remporter un prix de participation. Le questionnaire sera accessible jusqu'au 25 septembre au http://fr.surveymonkey.com/r/PJKF8QG.

Des ressources accessibles

Le Centre d'Aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) La Vigie, qui dessert toute les trois MRC du Suroît, a reçu 157 nouvelles demandes d'aide au cours de l'année 2015-2016, indique l'intervenante Claudia Lavigueur. Le Centre est ainsi venu en aide à 184 personnes durant cette année.

Malgré tout, « il y encore beaucoup de victimes qui ne dénoncent pas leurs agresseurs en raison de préjugés encore très nombreux qui existent toujours», mentionne Marie-Claude Gareau, directrice de l'Accueil pour Elle.

Aussi, il n'est pas étonnant de constater des victimes d'un certain âge, qui dénoncent plusieurs années après les faits, ou même qui subissent cette violence en centre d'hébergement.

Les ressources communautaires en place dans la région constituent donc des intervenants d'importance pour accompagner ces victimes dans leurs démarches souvent longues et difficiles.