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Des terrains de tennis dans un état pitoyable à Valleyfield

le mardi 06 août 2019
Modifié à 22 h 11 min le 06 août 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

LOISIRS.  Des terrains de tennis sont carrément laissés à l’abandon sur le territoire de la ville de Salaberry-de-Valleyfield et ces courts ne sont plus propices à la pratique de cette discipline sportive. C’est le cas notamment dans le quartier Saint-Joseph Artisan où deux des quatre terrains se trouvent dans un état pitoyable, voire honteux pour une ville qui se proclame la capitale régionale du Suroît. Les fissures sont majeures et font pénétrer de longues mauvaises herbes qui compliquent sérieusement le déroulement d’une partie de tennis. «On croirait jouer du tennis sur gazon», a blagué un utilisateur que le «Journal Saint-François» a rencontré. Le président du club de tennis local, Pierre Spénard n’a pas hésité à déplorer la situation et il affirme que le mauvais état des terrains empêche le développement du tennis dans la ville campivallensienne. «Nous avons eu des discussions avec les dirigeants municipaux et des réparations devaient être faites sur les deux terrains qui sont plus praticables à Saint-Joseph Artisan. Le traitement ne semble pas avoir fonctionné et les fissures ne sont toujours pas colmatées. Quant aux deux autres terrains qui ont de longues herbes, il me semble que les adeptes de tennis à Salaberry-de-Valleyfield ont droit à des terrains plus décents», a indiqué M. Spénard. [caption id="attachment_68057" align="alignnone" width="444"] Juste avant que le photographe du «Journal Saint-François arrive sur les lieux, les joueurs avaient arraché les longues herbes sur les courts. Sur les côtés, ce n’est pas beau à voir. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] Son prédécesseur à la tête du Club de tennis Valleyfield, Robert Hogue a fait des pressions sur la Ville pour améliorer l’état des terrains, il y a deux ans, et les promesses municipales se sont avérées des vœux pieux. Outre les installations à Saint-Joseph Artisan, où la fontaine d’eau est à sec et le bâtiment de service désuet, le terrain de tennis bordant la rue Gurnham dans l’ancienne cour de l’école St. Ignasius, présente de sérieuses lacunes. Quant aux deux courts qui ont été restaurés l’an dernier dans le secteur Grande-Ile sur la rue Levac, des fissures ont déjà réapparu. Des terrains de tennis comme celui du parc Delpha-Sauvé sont qualifiés de «correct» par le président, sauf que les courts sont ignorés par les joueurs de plus haut niveau parce qu’ils sont en pente. Les membres de la ligue de tennis préfèrent disputer leurs parties à Saint-Timothée, Grande-Ile et sur la rue Marie-Rose. [caption id="attachment_68058" align="alignnone" width="444"] Sur la rue Gurnham, dans la cour de l’ancienne école St. Igansius, l’état des terrains de tennis n’est guère mieux. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] La Ville aurait sûrement intérêt à améliorer la condition de ses terrains de tennis, d’autant plus que le nombre de membres du club local a presque doublé cette année. «Nous avons eu 118 inscriptions et une centaine de joueurs sont toujours actifs. Il y a plusieurs nouveaux jeunes et des personnes plus âgées qui jouent le lundi soir à Saint-Joseph Artisan. En raison du nombre de joueurs, certains doivent se contenter des deux terrains en mauvais état», explique Pierre Spénard. Le président du club de tennis mentionne que Valleyfield ne peut pas faire partie de la Ligue senior du Sud-Ouest parce qu’aucun des 15 terrains de la ville ne rencontre les normes minimales pour du jeu de bon calibre. «Pourtant, dans des municipalités voisines comme Coteau-du-Lac, les courts de tennis sont dans un état impeccable», de souligner Pierre Spénard. [caption id="attachment_68059" align="alignnone" width="444"] Les joueurs s’avancent au filet à leurs risques et périls. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]