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Des places dans le privé pour les personnes atteintes d’Alzheimer

le mercredi 12 avril 2017
Modifié à 0 h 00 min le 12 avril 2017
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

La forte demande pour des places d’hébergement destinées aux personnes ayant des problèmes cognitifs a amené la direction des Résidences Quatre Saisons à développer une nouvelle unité spécialisée de 17 chambres à la Résidence Bellerive.

«L’unité prothétique privée» de la Résidence Bellerive a été aménagée en marge de travaux réalisés de novembre à la fin-janvier. Elle permet de restreindre les problèmes d’errance et certains comportements associés aux stades plus avancés de la maladie d’Alzheimer. On y adjoint une philosophie d’intervention qui mise sur le maintien de l’autonomie fonctionnelle des usagers.

En fait, les résidents bénéficient de leur propre chambre, aménagée selon leurs propres goûts, mais dans un environnement adapté à leur condition et à leurs capacités, explique Patrick Melançon, directeur de la Résidence.

L’unité dispose de sa propre salle à manger ainsi que d’une salle commune et emploie un personnel qualifié pour répondre aux besoins de ce type de clientèle.

Selon le copropriétaire des Résidences Quatre Saisons, Ronald Vinet, ce projet vient répondre à un besoin de plus en plus présent pour des places d’hébergement destinées à ce type de clientèle.

Déjà, la Résidence Bellerive dispose d’unités semblables mais accréditées à titre de ressources intermédiaires par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. C’est également le cas du Centre Victor-Léger et du Centre Dr-Michel-Leduc, de Coteau-du-Lac, où ces places d’hébergement sont établies en fonction des normes du réseau public.

« Dès les débuts de notre établissement de Coteau-du-Lac, une soixantaine de places étaient requises pour des résidents atteints d’Alzheimer », mentionne M. Vinet.

L’aménagement de la nouvelle unité prothétique privée de la Résidence Bellerive vient ainsi combler les demandes occasionnées par le contingentement des places dans le réseau public. Celle-ci suscite déjà l’intérêt de plusieurs partenaires du réseau ou encore des familles, qui peuvent également y trouver un service de répit ponctuel ou d’hébergement à court terme.