Faits divers

Des mesures d'urgence à mettre en pratique

le mardi 29 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 29 septembre 2015
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Après la panique de vendredi, l'ambiance était de retour à la normale lundi au Collège. Les événements survenus rappellent cependant de prendre les menaces au sérieux et de pratiquer le plan de mesure d'urgence établi.

Dès vendredi, lorsque les gens ont pu réintégrer le Collège, la direction planifiait le retour en classe de lundi. Les services psychosociaux et les intervenants du CLSC étaient sur place pour rencontrer la communauté collégiale.

«Plusieurs ont été perturbés par la chose et tous n'ont pas vécu les événements de la même façon, a indiqué le directeur du Collège, Guy Laperrière. On a aussi reçu plusieurs courriels de parents et on continue d'y répondre en ce moment. »

La décision a aussi été prise de suspendre les examens qui étaient prévus lundi.

Confusion et mise en pratique

Vendredi, certains étudiants ont reçu l'ordre d'évacuer, les mains dans les airs, par des policiers qui circulaient avec l'arme au poing dans le Collège. Après quelques instants, la décision a été prise de procéder au confinement des gens qui étaient toujours à l'intérieur.

Selon M. Laperrière, en raison des incidents du passé, que ce soit à la Polytechnique ou au Collège Dawson, les policiers n'avaient pas d'autres choix de procéder ainsi. Toutefois, si c'était à recommencer, il aimerait que ça se déroule différemment.

«Quand on dit qu'il y a une menace à nos employés, on procède au confinement. Il y a eu un peu de confusion au début. On doit s'assurer que tous donnent le même message. C'est peut-être une mise au point à faire avec la Sûreté du Québec», a dit le directeur. Cependant, dans l'ensemble, il se disait très satisfait de l'intervention des forces de l'ordre.

Le plan de mesure d'urgence établi a été révisé l'an dernier. Tous les gens ont des responsabilités si une situation se présente. L'établissement collégial a aussi été équipé d'un système d'intercom et d'une autre de caméra au cours des dernières années. Le Collège est outillé à agir si une menace survient. Toutefois, il doit tester l'application de ces outils et des mesures d'urgence.

«En janvier ou avant, lors d'une journée pédagogique, il va falloir se pratiquer et simuler, peut-être, une situation d'urgence, a dit le directeur du Collège, Guy Laperrière. On fait des évacuations d'incendie dans les temps prescrits par le Service d'incendie, mais on doit se rappeler toutes les mesures d'urgence. »