The Gleaner

Déployer ses ailes à Buffalo

le jeudi 30 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 30 avril 2015
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

La saison est difficile pour les Sabres. L’équipe de Nicolas Deslauriers a toutefois mis fin à une série de 14 défaites avec un gain de 3-2 à Montréal mardi. Le robuste attaquant entend terminer l’année sur une bonne note, lui qui souhaite faire son nid à Buffalo.

«On a tous quelque chose de différent qui nous motive. Certains c’est un poste avec l’équipe, d’autres pour impressionner à la veille de la date limite des échanges. Moi, je veux m’installer ici. Buffalo, C’est une place que j’aime», a indiqué Nicolas Deslauriers rencontré après la partie dans le vestiaire des Sabres.

Obtenu l’an dernier dans une transaction avec les Kings de Los Angeles, le hockeyeur de Cazaville a ensuite gagné son poste dans la Ligue nationale de hockey. Seulement trois joueurs ont joué les 51 parties de l’équipe jusqu’à présent et il fait partie du groupe. Malgré tout, il ne tient rien pour acquis.

«Je suis un jeune et je ne suis pas un gars pour les deux premiers trios. Je dois savoir mon rôle, jouer physique, jeter les gants à l’occasion», a-t-il dit, ajoutant qu’il doit continuer à mieux protéger la rondelle.

Cette saison, Deslauriers totalise quatre buts et huit passes pour 12 points. Il compte surtout 167 mises en échec, soit davantage qu’Alexander Ovechkin, Milan Lucic ou Alexei Emelin. En fait, il est cinquième de la LNH au chapitre des coups d’épaule.

Un bon feeling

Mardi, Deslauriers a joué son rôle à merveille. L’ailier gauche a terminé avec la partie avec cinq mises en échec, un sommet, deux tirs bloqués et un lancer sur Carey Price. «Je pense que mon trio a joué son meilleur match de l’année. La partie était serrée et l’entraîneur ma fait confiance en m’insérant sur le deuxième trio en fin de partie. Ça été un honneur pour moi», a-t-il souligné.

Pour lui, le temps de jeu importe peu, seule la victoire compte. Et gagner après 14 défaites consécutives, c’est encore plus satisfaisant. «Ça faisait un bout qu’on n’avait pas vécu ce feeling. J’espère que ça nous donner plus de jus pour la suite de la saison. On termine sur une bonne note notre voyage qui nous a amenés à Detroit, Calgary, Edmonton, Vancouver et ici à Montréal. »

Une victoire à Montréal, c’est également bon pour le moral. «J’ai joué trois fois au Centre Bell contre le Canadien et j’ai deux victoires. C’est tout le temps plaisant de gagner ici», a-t-il indiqué.