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De faibles secousses dans les Caraïbes pour des voyageurs de la région

le mercredi 29 janvier 2020
Modifié à 11 h 35 min le 29 janvier 2020
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Plusieurs voyageurs issus de la région se trouvent dans les Caraïbes cette semaine, alors qu'un séisme de 7,5 a secoué cette région mardi, dont deux employés du Journal Saint-François. Le directeur général du journal, Stéphane Brais, de même que notre collègue Marie-Claude Boyer se trouvaient dans le secteur de Ocho Rios, en Jamaïque, mais n’ont pratiquement rien ressenti de la secousse.

Vibrations et vertige

Par contre, la p.d.g. de Gravité Média, Julie Voyer et sa famille ont vécu cet épisode un peu plus directement, alors qu'ils étaient en excursion à Negril, à deux heures de leur hôtel situé à Montego Bay. «On profitait de la plage. Pour ma part, j’étais debout à côté de nos chaises longues qui frôlaient l’eau de la mer et sur lesquelles mes parents, mon mari et ma fille se trouvaient», a confié la propriétaire du Saint-François par Messenger. Soudainement, elle a senti une vibration dans ses jambes et a été prise d’un vertige. Sur le coup, elle n’a pas réalisé que la terre tremblait. Mais elle a été prise de maux de cœur et d’un trouble de la vision. «On a tous eu la même sensation! Ç’a duré que quelques secondes!» a-t-elle dit. Ils n’ont pas su qu’une alerte au tsunami a été émise pendant une quinzaine de minutes par la suite, continuant à profiter normalement de la plage. «Ce n’est que lorsque nous avons repris l’autobus à 15 heures avec le groupe et après avoir ouvert nos cellulaires que nous avons vu que nous avions reçu une quantité incroyable de messages de nos proches et des alertes d’articles qui parlaient de ce que nous venions de vivre», a-t-elle raconté.

L’épicentre en mer

L’épicentre du séisme était dans la mer, au sud de Cuba et au nord-ouest de la Jamaïque, à une profondeur estimée à 10 kilomètres, selon l’Institut américain de géophysique (USGS). À Cuba et à Miami, en Floride aux États-Unis, des gens ont été évacués de bâtiments par précaution. (Avec la collaboration d'Hélène Gingras du journal Le Reflet)