Justice

Coupable de pornographie juvénile, Michel Houde prend le chemin du pénitencier

le jeudi 31 mai 2018
Modifié à 15 h 54 min le 31 mai 2018
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Michel Houde a été condamné le jeudi 31 mai au palais de justice de Valleyfield à une peine de deux ans de détention, assortie de plusieurs conditions pour des accusations en matière de pornographie juvénile. En plus de la peine de détention, l’homme qui opère un commerce de comptabilité à Salaberry-de-Valleyfield, voit son nom être inscrit au Registre des délinquants sexuels à perpétuité. Aussi, l’homme de 63 ans, doit soumettre un échantillon de son ADN dans un délai de 60 jours, a l’interdiction de posséder des armes pour les 10 prochaines années et il lui est formellement interdit de de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de seize ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire. La juge Paré a interdit à Michel Houde de chercher, d’accepter ou de garder un emploi, rémunéré ou non, ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis de personnes âgées de moins de seize ans et d’entrer en communication par quelque moyen que ce soit avec une personne âgée de moins de seize ans, à moins de le faire sous la supervision d’une personne au courant des présentes accusations.  Finalement, la magistrate a ordonné l’interdiction au délinquant sexuel d’utiliser Internet ou tout autre réseau numérique. La sentence prononcée par la juge Paré fait suite à une suggestion commune présentée par la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Mylène Brown et par l’avocat de l’accusé, Me Alexandre Dubé. «Mon client est conscient de ses gestes, mentionne Me Dubé. Il souhaite obtenir de l’aide au pénitencier concernant sa problématique. C’est pourquoi, nous suggérons qu’il puisse purger sa peine au centre de détention La Macaza.» Avant de prendre le chemin du quartier cellulaire, Michel Houde a expliqué au tribunal qu’il se sentait embarrassé par les gestes qu’il a posés. «J’ai eu ma leçon, dit Michel Houde. Je suis très gêné. Je ne recommencerai jamais.» Michel Houde a été arrêté le mercredi 9 mai dernier à la suite d’une perquisition à son domicile situé à Salaberry-de-Valleyfield. Sur place, les policiers ont mis la main sur du matériel informatique contenant 19 fichier de pornographie juvénile. Une interdiction de publication a été prononcée par la jugé Paré afin de ne rien divulguer du contenu saisi chez le délinquant sexuel.