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Coteau-du-Lac ne projette pas de condos sur l'Ile Dondaine

le jeudi 08 septembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 08 septembre 2016
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le maire de Coteau-du-Lac, Guy Jasmin, réfute les allégations de son vis-à-vis de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe, voulant que son administration entretienne des projets de condos sur le territoire qu'elle possède sur l'Ile Dondaine.

«Il n'a jamais été question de condos à cet endroit en ce qui nous concerne», affirme Guy Jasmin, laissant entendre qu'il s'agissait peut-être de la vision de ses prédécesseurs.

«D'autant plus que ce territoire est situé dans une zone inondable, il nous serait impossible de construire à cet endroit», poursuit-il, en rappelant que Coteau-du-Lac ne charge aucune taxe au Camp Bosco sur sa propriété, malgré que celle-ci se trouve sur son territoire.

Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe, faisait état, lors d'une récente conférence de presse, des difficultés financière dont témoigne le Camp Bosco. Il évoquait la nécessité que Valleyfield possède les droits de propriété sur ce territoire pour lui permettre d'y investir dans des infrastructures. C'est pourquoi des démarches ont été entreprises auprès du gouvernement québécois pour qu'un tel transfert se fasse via une loi privée.

Selon lui, les négociations avec Coteau-du-Lac avaient avorté en raison de divergences de point de vue. «Les administrations se sont succédées et leur vision est différente. Notre approche est communautaire et sociale alors que de leur côté, il a été question de condos. A Coteau-du-Lac, le Camp Bosco ce n'est pas leur tasse de thé», soutient M. Lapointe.

Cependant, le maire de Coteau-du-Lac affirme que l'approche sociale et communautaire de ses voisins est tout à fait légitime. «Je leur ai même proposé qu'on procède nous-mêmes à un règlement d'emprunt et qu'on leur refile la facture», dit-il. Mais M. Jasmin s'oppose néanmoins à ce que ces terrains deviennent un territoire campivallensien.