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Les cols bleus viennent en aide à Psycohésion

le mercredi 09 mai 2018
Modifié à 12 h 02 min le 09 mai 2018
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

HUMANITAIRE. Le groupe d’entraide Psycohésion a bénéficié de la générosité des cols bleus des travaux publics de la ville de Salaberry-de-Valleyfield, mardi, dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale. Deux représentants du club social des cols bleus, Steve Desrosiers et Stéphane Latreille, ont remis un chèque au montant de 1000 $ à la directrice de Psycohésion, Christine Duchesne, en présence d’une cinquantaine de membres réunis dans les locaux de l’organisme humanitaire situé au 100 de la rue du Marché à Salaberry-de-Valleyfield. Diverses activités ont été organisées afin de souligner la Semaine de la santé mentale sous le thème «Agir pour donner du sens». Le bingo annuel a amené la participation de 46 bénéficiaires qui ont pu recevoir des cadeaux grâce à la contribution de nombreux partenaires de l’organisme. Mercredi, une trentaine de membres ont pris part à un échange inter-ressources à Ormstown avec leurs semblables de la région du Haut-Saint-Laurent. [caption id="attachment_47531" align="alignnone" width="521"] La directrice du groupe d’entraide Psycohésion, Christine Duchesne, est accompagnée des deux employées permanentes de l’organisme humanitaire, Chantal Girard et Isabelle Vaillancourt. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] La Semaine de la santé mentale, qui se tient du 7 au 13 mai, vise à susciter des interrogations sur cet enjeu de société. Est-ce que nos actions, nos politiques et nos activités favorisent l’inclusion? A Salaberry-de-Valleyfield, le groupe d’entraide Psycohésion compte 112 membres en règle. Entre 40 et 50 personnes fréquentent quotidiennement les locaux de de l’organisme communautaire en santé mentale pour adultes. Créé en 1984 par cinq usagers de la psychiatrie et trois professionnels de la santé du Centre de Jour pour adultes de Salaberry-de-Valleyfield, Psycohésion permet d’offrir un endroit privilégié où les personnes ayant un vécu psychiatrique peuvent se rencontrer pour échanger, briser leur isolement et surtout parler de leur situation sans crainte d'être jugées.