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Chaleur + humidité = climatiseur + patience

le mercredi 29 juillet 2015
Modifié à 0 h 00 min le 29 juillet 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

La période de canicule qui était tant attendue ne fait pas que l’affaire des vacanciers. Les spécialistes dans la vente de climatiseur réalisent de bonnes affaires.

Chez Climatisation Claude Pilon, le représentant Jean Robert confirme que son commerce a vendu trois fois plus d’unités de climatisation en juillet que pour toute l’année 2014. «Les gens ne veulent plus avoir chaud. Si la canicule n’avait pas eu lieu pendant les vacances, ce serait pire. Lorsqu’une personne entre au travail et a mal dormi à cause de la chaleur, ce n’est pas trop long qu’elle nous appelle», dit M. Robert. 

Même son de cloche chez Climatisation Jacques Poirier. Manon Morin explique que la chaleur et l’humidité sont responsables d’une augmentation d’appels et bien évidemment de ventes. «Nous réussissons à répondre à la demande de façon efficace malgré le fait que nous avons des employés en vacances. Toutefois, deux trois jours de chaleur accablante et cela parait sur le nombre de demandes», indique la spécialiste en entretien de climatiseur.

Il semble que les gens de la région ne soient pas les plus patients lorsque vient le temps de combattre la chaleur. Nathalie, de chez Moïse Climatisation raconte qu’aucun client ne souhaite passer une journée de plus avec la chaleur et l’humidité. «Les gens veulent leur climatiseur pour hier, rigole la dame. Nous parvenons à effectuer l’installation rapidement, mais, comme nous devons répondre à plusieurs demandes, il faut se laisser une marge de jeu de quelques jours.»

Si les spécialistes sont très occupés, les quincailleries et magasins à grande surface ne sont pas en reste eux non plus. Chez Matériaux Pont-Masson, on s’est préparé pour faire face à la situation. «La demande est très forte, mais nous avons déjà eu des années encore plus importantes. Présentement, nous avons suffisamment d’appareils en vente pour fournir à la demande», précise Linda Massicotte.