COVID-19. Les pertes de revenus subies par les Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield en raison des fermetures d’arénas attribuables à la pandémie du COVID-19 se chiffrent actuellement à environ 45 000 $ par semaine et pourraient atteindre près d’un demi-million $ si les activités de la saison estivale sont annulées.
Ces montants ne comprennent pas les sommes générées par les salles de bingo qui produisent des revenus de l’ordre de 86 500 $ sur une base hebdomadaire.
«Les compresseurs ont été arrêtés à l’aréna Salaberry et au Centre civique. Nous maintenons la glace à Saint-Timothée pour 3 à 4 semaines et si la crise n’est pas réglée à la fin du mois d’avril, les 3 arénas seront fermés», de signifier le président des Centres sportifs, Martin Lacroix.
En raison de l’arrêt des opérations, la majorité des 24 employés de l’organisation sont mis au chômage ou le seront d’ici peu, dont la directrice administrative des Centres sportifs, Chantal Barrette. Quelques employés seulement seront affectés à l’entretien des lieux incluant le responsable des opérations, Sylvain St-Onge.
«Ça coûte cher maintenir des glaces et la décision de les enlever a été prise rapidement. Nous profitons de la fermeture des bâtiments pour réaliser des travaux nécessaires et déjà annoncés», ajoute M. Lacroix, tout en précisant que des sous-contractants effectueront ces mêmes travaux. A l’aréna Salaberry, le système actuel de réfrigération et son ensablement sont touchés ainsi que la tuyauterie et l’encrage des bandes installées en 2000.

Le manque à gagner qui concerne les Centres sportifs est causé par l’annulation des matchs des Braves juniors, des séries du hockey mineur et des dernières activités du patinage artistique sans oublier les soirées de bingo. Si la saison estivale est compromise, l’absence de revenus liée aux camps de hockey et ligues d’adultes de même que les activités de Dek Hockey et de crosse contribueront à amplifier le déficit.
«Nous avons à liquider l’inventaire dans les restaurants avant les délais d’expiration et les nourriture sera donnée à des organismes. La situation est problématique pour toutes les opérations des Centres sportifs mais nous devons composer avec la situation comme les autres entreprises, organismes et toute la population», conclut Martin Lacroix.

