culture

Bruno Pelletier prêt à célébrer ses héros

le mardi 19 juin 2018
Modifié à 13 h 44 min le 19 juin 2018
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

La Fête nationale se déroule sous le thème des héros. Le 23 juin au parc Sauvé, Bruno Pelletier rendra hommage à ceux qui l’ont influencé et qui ont marqué la chanson québécoise. Le populaire artiste avait en quelque sorte carte blanche pour un tour de chant en français de 90 minutes. À quelques jours de monter sur scène au parc Sauvé, il avait déjà trop de tounes. «Je suis allé voir dans mes propres souvenirs de Saint-Jean-Baptiste, quand je rêvais avec ma guitare sur le bord du feu de camp ou sur les plaines d’Abraham, a-t-il indiqué. Je suis allé puiser dans les chansons que j’aimais à l’adolescence ou jeune adulte. » Des grands classiques de la chanson québécoise, chantés d’abord par Offenbach, Beau Dommage ou Claude Gauthier, côtoieront ainsi ses propres succès. Il rend hommage par le fait même à des idoles qui sont devenus des amis, comme Daniel Lavoie, Michel Rivard ou Marie-Michèle Desrosiers. «Ce sont des artistes que j’écoutais avant de faire carrière et avec qui j’ai travaillé ou je suis devenu ami avec le temps, mentionne-t-il. Ce sont des porte-étendards de la musique québécoise et je souhaite faire leur rendre hommage. » Il soulignera aussi les 40 ans de l’album Deux cents nuits à l’heure de Serge Fiori et Richard Séguin qui l’a beaucoup influencé. [embed]https://www.youtube.com/watch?v=21IPDTjDzW8[/embed] Moment particulier Depuis cinq ans, Bruno Pelletier a surtout fait des spectacles à saveur symphonique ou piano-voix. À Valleyfield, il va retrouver ses musiciens, des vieux routiers avec qui il a développé une belle complicité depuis 20 ans. «C’est une fête pour les gens en face de nous, mais ça va l’être aussi pour nous sur scène, assure l’artiste qui a 35 ans de métier. On va faire participer le monde. Les gens auront la chance de chanter et les drapeaux vont se faire aller. » Il parle du spectacle comme un voyage de 90 minutes avec des balades placées stratégiquement et des moments plutôt grouillants. La Saint-Jean-Baptiste comporte une certaine exubérance et incite les gens à bouger. Sa professeure de chant lui avait demandé à l’époque pourquoi il voulait chanter. Une question qui est restée dans le coin de sa tête. «Je pars avec une intention claire, avoue-t-il. Celle d’avoir du plaisir et de porter notre culture. » Une culture qui lui a permis de se faire accueillir à Moscou par une foule qui chantait la Manic en français. «C’était wow !» avoue-t-il. Des moments de ce genre, c’est ce qu’il souhaite transporter au parc Sauvé le 23 juin.