Faits divers

Bruno Brossoit formellement accusé

le lundi 28 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 28 septembre 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Bruno Brossoit, 27 ans, de Salaberry-de-Valleyfield, fait face à des accusations graves à la suite de son arrestation en lien avec le déploiement policier survenu au Collège de Valleyfield le vendredi 25 septembre.

Brossoit, bien connu du milieu judiciaire, comme le démontre son pedigree criminel qui comporte huit dossiers, aurait appelé la centrale 911 afin de mentionner qu’un individu armé se trouvait à l’intérieur de l’établissement collégial. Toutefois, lors de la fouille, les policiers n’ont rien trouvé et ont procédé à l’arrestation du suspect puisqu’il était sur place.

Les accusations retenues à l’endroit de l’homme sont: faux message dans le but de nuire à quelqu’un, méfait public (en rapportant faussement une infraction) et omission de se conformer à une condition d’une promesse ou d’un engagement.

Devant la juge Marie-Chantal Doucet, le lundi 28 septembre, Bruno Brossoit a fait savoir au tribunal, via son avocate Me Emmanuelle Rheault, qu’il enregistrait un plaidoyer de non-culpabilité sur le chef de bris de condition et qu’il n’enregistrait aucun autre plaidoyer pour l’instant.

La procureure dans le dossier, Me Nathalie Boisvert, s’est opposée à la remise en liberté de l’accusé.

Un nombre important de policiers ont été déployés au Collège de Valleyfield lors de l’événement qui restera gravé longtemps dans la mémoire de certains étudiants. Des policiers de différents postes de la Sûreté du Québec, des agents de la Gendarmerie royale canadienne et le Groupe d'intervention tactique ont été dépêchés sur place. Alors que certains étudiants ont réussi à être évacués, d’autres ont été confinés dans leur salle de classe pendant plus de trois heures.

Aucune personne n’a été blessée lors de l’opération. Questionnée afin de savoir si une évaluation psychiatrique pourrait être demandée par la défense, Me Rheault a refusé de répondre.