Le maire de Beauharnois Bruno Tremblay tente de trouver du positif à travers la situation.
« La question que je me fais poser le plus souvent c’est : est-ce qu’on peut se sortir de la CMM ? C’est clair. C’est non. En vertu d’un décret gouvernemental de 2001 et de la fusion avec Maple Grove en 2002, nous sommes liés à la CMM. Nous en faisons maintenant partie, pour le meilleur et pour le pire », explique le premier citoyen.
« Quand même que nous ferions des pressions. Alors il faut faire avec et trouver des solutions. Je comprends les commerçants. Nous sommes conscients. Nous prenons des moyens pour les aider. Le CLD, la SADC. Nous avons créé un répertoire convivial pour aider. Parce que nous en avons pour un bout de temps. Il faut en ce sens, faire voir nos commerçants », plaide celui qui souligne les initiatives de quelques-uns.
Faire plus avec moins
Il cite entre autres l’exemple de
Courajeux. Ils font des affaires en ligne et ça fonctionne. « Ils ont un bon filon avec les jeux de société et les casse-têtes. Mais ils ont surtout su s’adapter rapidement. Des boutiques de vêtements réussissent aussi à satisfaire la clientèle. C’est moins facile. Pas comme quand le magasin est ouvert. Mais les transactions en ligne vont bien », lance Bruno Tremblay.
Selon lui, certains font tout pour survivre et garder la tête hors de l’eau. L’achat local prime pour le maire. « Ma plus grande frustration cependant, c’est de voir les grandes bannières, les grandes surfaces qui en profitent. Qu’ils ouvrent pour l’essentiel, ça va. Mais pas pour tout. Le plombier qui doit fermer. Qui voit un client aller acheter des pièces de rechange chez une grande quincaillerie. Il n’aime pas ça. Je trouve la frustration légitime. Mais travaillons tous ensemble pour en sortir grandis », avise-t-il.
Et pour le meilleur
Quant aux bons côtés, il voit les écoliers chez lui qui sont toujours en attente. « On a la chance de voir ce qui se passe ailleurs. Nous allons pouvoir aviser. Et pallier les erreurs. Aux ratés qui pourraient survenir. Ça, c’est le positif de notre situation dans la CMM. Il faut tracer la ligne quelque part. Nous en sommes et on fait avec », conclut le jovial maire de
Beauharnois.
