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Annabel Faubert aux Universiades pour le Canada en hockey féminin

le mardi 17 janvier 2023
Modifié à 14 h 03 min le 17 janvier 2023
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Annabel Faubert qui a joué son hockey collégial avec les Islanders de John-Abbott, représente à nouveau le Canada lors des Universiades, cette fois à Lake Placid aux États-Unis. (Photo Journal Saint-François – Gracieuseté Équipe Canada)

La jeune joueuse de hockey féminin Annabel Faubert représente le Canada aux Universiades qui se déroulent cet hiver à Lake Placid aux États-Unis.

La défenseure a été sélectionnée parmi les meilleures joueuses de hockey au pays. « L’équipe est formée de filles de partout au Canada, dont certaines contre qui je joue dans ma conférence. Les autres viennent de l’Ontario, de l’Est ou de l’Ouest », explique la hockeyeuse de 23 ans qui évolue avec les Carabins de l’Université de Montréal pendant la saison. Elle complète actuellement ses études en Travail social.

Les Universiades sont comme les olympiques avec des représentants de nombreux pays, dans plusieurs disciplines sportives, mais chaque athlète est un universitaire. « Ici au Québec il y a nous avec les Carabins, mais aussi des équipes à McGill, Concordia, Bishop, Ottawa et Carleton, toutes des universités anglophones. Au Canada il n’y a que l’Université de Montréal et de Moncton qui ont des équipes de hockey féminin », explique l’athlète originaire de Saint-Stanislas-de-Kostka.

Une équipe solide

Annabel Faubert joue au hockey depuis un peu plus de 16 ou 17 ans. « J’ai commencé j’avais 6 ans et j’ai joué avec les garçons jusqu’à ma dernière année bantam. J’ai commencé avec les filles au niveau midget. Dans la région il fallait se rendre jusque dans l’Ouest-de-l’Île pour jouer avec les filles à l’époque où j’ai commencé », évoque celle qui encourage les jeunes filles et les Associations à poursuivre le développement de ce sport.

Surtout parce que le Canada est la nation du hockey. « Nous avons une bonne équipe cette année, une équipe forte et on a confiance, il flotte un bel esprit dans l’entourage du club », lance celle qui a commencé sa carrière comme attaquante avant de développer ses habiletés à la ligne bleue. « J’ai fait des essais et je me suis rendu compte que j’étais meilleure à la défensive. J’y joue depuis que je suis pee-wee », explique celle qui rate quelques matchs des Carabins en vertu de son passage avec l’unifolié.

« J’ai hâte d’y retourner parce que nous avons une bonne équipe aussi avec les Carabins. Nous jouons dans une grosse conférence, mais je suis sûre que ça devrait bien aller », évalue celle qui doit conjuguer avec six cours universitaires et des rendez-vous sportifs presque quotidiens, incluant matchs, pratiques et entraînements hors glace.

De bonnes chances à Lake Placid

En entrevue mardi matin, quelques heures avant un match contre la Grande-Bretagne et à la veille d’un important duel contre les États-Unis, Annabel Faubert semblait confiante. « On prend ça un match à la fois, mais jusqu’ici ça va bien avec trois victoires dans la ronde préliminaire », dit celle qui en à une troisième sélection aux Universiades. « J’ai été en Russie en 2019 et je devais me rendre en Suisse l’an dernier, mais en raison de la COVID, l’évènement a été annulé une semaine seulement avant le rendez-vous. Il me reste une année universitaire et si je peux y retourner une dernière fois je serais bien heureuse », conclut celle qui espère atteindre la grande finale disputée samedi soir à Lake Placid.  

La jeune étudiante universitaire allie les études et la pratique de son sport à un tel niveau qu’elle représente le Canada aux Universiades. (Photo – Gracieuseté Équipe Canada)