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Achalandage dérangeant au quai de Baie des brises

le vendredi 07 juillet 2017
Modifié à 0 h 00 min le 07 juillet 2017
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Des citoyens du secteur Baie des brises, à Saint-Stanislas-de-Kostka, déplorent la présence parfois dérangeante de visiteurs au quai de la rue Brosseau.

Selon  deux citoyens que nous avons rencontrés, Jean-Pierre Gaboury et Pierre Roussel, ce quai a été aménagé pour simplement servir d’accès au lac, alors que plusieurs personnes s’y installent pour plusieurs heures.

«Il n’est pas rare que des gens arrivent en bateau et s’installent avec leur pique-nique, sans compter ceux qui y vont à n’importe quelle heure du jour et de la nuit avec des boissons alcoolisées. Une fois, on a retrouvé la toilette portative renversée sur le côté », raconte M. Gaboury.

Celui-ci rappelle que la municipalité avait autrefois engagé un agent de sécurité sur place, mais plus maintenant. «Il n’y a plus aucune surveillance», dénonce-t-il.

Interrogé à ce sujet, le directeur général de la municipalité, Maxime Boissonneault, explique que c’est la Sûreté du Québec qui voit à l’application de la règlementation en vigueur à cet endroit.

«Si les gens aperçoivent quelque chose d’anormal, ils peuvent appeler la SQ. Nous avons également installé une caméra de surveillance qui permet à nos employés d’intervenir au besoin.»

Par ailleurs, la présence de nombreux adeptes de kite surf occasionne également une affluence tant sur le quai qu’au parc des Brises, où certains stationneraient leur véhicule de manière non-sécuritaire.

«Depuis la fermeture de l’ancienne base de la Zinautique, les adeptes se ramassent tous au parc et au quai», signale Pierre Roussel.

Le directeur général rappelle que l’accès à l’eau est l’une des orientations comprises dans la Politique nationale de l’eau adoptée en 2002. Quant au stationnement, il relève également de la Sûreté du Québec.

«Nous avons rencontré les gens du poste de Beauharnois-Salaberry ces derniers jours afin de les inciter à une plus forte présence dans notre secteur en période estivale», mentionne M. Boissonneault.

Règlementation d’urbanisme révisée

D’autre part, l’intervention de nombreux citoyens des rues Robert-Cauchon et Hébert lors de l’assemblée du mardi 4 juillet a incité la mairesse Caroline Huot à faire usage de son droit de véto quant à l’adoption de la nouvelle règlementation d’urbanisme.

Il était initialement prévu que la Municipalité, pour des motifs d’homogénéité immobilière et de préservation du patrimoine visuel du lac Saint-François, limite à un étage la hauteur maximale des propriétés établies du côté riverain sur les rues Robert-Cauchon, Hébert et les différentes avenues du secteur.

«?Devant la pertinence et la justesse des propos émis par certains citoyens lors de la séance publique du conseil, je me suis prévalue de mon droit de véto afin de mettre en veilleuse l’adoption de cette résolution, le temps de nous donner une période de réflexion additionnelle?», a indiqué la mairesse Huot, dans un communiqué publié vendredi.