L’ancienne église Saint-Esprit au centre d’un roman policier

L’auteur Patrick Verdant a grandi dans l’environnement de l’ancienne église Saint-Esprit, récemment tombée sous le pic des démolisseurs. Aussi, c’est avec une certaine émotion qu’il a replongé dans ses souvenirs pour écrire son plus récent roman policier intitulé Les Spectres du passé.  

Dans ce roman de 336 pages où l’intrigue policière se confond avec l’univers du fantastique, l’auteur met en scène son personnage principal, Éric Chevalier, un Campivallensien maintenant domicilié à Québec qui doit revenir dans sa ville natale à la suite du décès d’un ami d’enfance. 

L’auteur avise toutefois que « toute ressemblance avec des noms ou des personnages réels ou ayant existé… ne peut être que fortuite et involontaire.»

Au fil de son séjour, il rencontre Julie une amie de sa jeunesse avec qui il développera une liaison. Il apprendra également, que son ami décédé aurait été un tueur en série, ce à quoi il ne peut se résoudre, raconte Patrick Verdant.

L’enquête d’Éric et de Julie, une policière, les conduira dans un dédale où il devra affronter les terribles spectres de son passé, « dans un univers sombre où plus rien ne semble réel…» tournant dans l’environnement de l’ancienne église.

Architecture et BD

Patrick Verdant a bien connu bien les recoins de l’église Saint-Esprit. Non seulement l’a-t-il fréquenté avec ses parents, mais son père en a dessiné les moindres détails, alors qu’il était à l’emploi de l’architecte Pierre Dionne dans les années 50.

Les souvenirs qu’il en conserve ont été d’une véritable inspiration dans la rédaction de cette intrigue policière et fantastique.

Graphiste de métier, Patrick Verdant est également un bédéiste à qui l’on doit les 8 romans-BD (bientôt 9) de la série Un monde ordinaire. C’est lui qui a réalisé le montage de la page couverture de son roman.

Ce roman sur fond campivallensien Les spectres du passé est disponible à la librairie Côté gauche, rue Du Marché, de même que sur le site amazon.ca.