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La Factrie propose deux nouveaux jeux d'évasion

le mercredi 17 novembre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 18 novembre 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Émilie Fortier, directrice générale de La Factrie, devant Pachacamac, dont le temple est utilisé pour l’un des nouveaux jeux d’évasion. (Photo Journal Saint-François - Eric Tremblay)

La Factrie serait condamnée à innover. Ses jeux d’évasion désormais expulsés du sous-sol de l’ancien poste de police ont trouvé refuge à l’intérieur du café culturel de la rue du Marché. Une innovation qui a nécessité quelque 100 000 $ en investissement mais qui représente une valeur unique dans l’éventail touristique de la Ville.   

«On fait venir beaucoup de gens de la couronne de Montréal ou du corridor Ottawa-Montréal, confirme Émilie Fortier, directrice générale du café culturel. Des gens qui cherchent du divertissement. Il y a vraiment un gros attrait. »

Le maire Miguel Lemieux dit ressentir un buzz autour de ces activités d’énigmes à résoudre en équipe. «La Factrie est condamnée à l’innovation et la plus belle demeure leurs jeux d’évasion, a-t-il mentionné. Ça vient combler un besoin de visibilité et de notoriété à Valleyfield. »

Déjà, la ville attire les touristes par son plan d’eau et ses pistes cyclables. Les jeux d’évasion contribuent à garder les visiteurs plus longtemps sur le territoire. 

À cet effet, un écran tactile géant sera bientôt installé à la Factrie. Celui-ci présentera les différents attraits, commerces et restaurants du centre-ville.

Le développement d’une expertise

Avec le développement commercial qui s’opère à l’ancien poste de police, le café culturel a dû déménager ses jeux. Durant la fermeture imposée par la pandémie, l’équipe a pu construire des salles de jeux à même l’établissement du café. Et concevoir deux nouveaux scénarios, Le temple sacré de Pachacamac et La retenue.

«Créer des jeux, c’est majeur, assure Mme Fortier. Il a fallu construire des murs et des corridors. La chose dont on est le plus fier est d’avoir développé une expertise en création de jeux d’évasion. »

De nombreux artisans ont uni leurs efforts. Que ce soit pour la mise en place du décor et de l’ambiance, mais aussi l’histoire et les énigmes. 

Sébastien Saint-Charles, Sébastien Roy, Marie-Josée Legros, Annie Blanchard, Pierre Trépanier, Érick Cyr, Carl Vincent, Audrée Bourdeau, Francis Lecavalier et Jonathan Leduc comptent parmi les responsables des deux nouveaux jeux.

Des jeux qui ont nécessité un investissement de 100 000 $.

L’entreprise a pu compter sur le soutien financier de Desjardins qui a vu une opportunité de conserver ce dynamisme au centre-ville. Divers programmes comme les Bourses d’initiative en entrepreneuriat collectif ou du financement récurrent du député Claude Reid ont aussi permis de conserver et remplacer ces jeux. L’attaché politique du député de Beauharnois, Dominic Roy, a d’ailleurs qualifié le café culturel de modèle en économie sociale en matière de culture et de tourisme. 

Grâce à Tourisme Montérégie, via l’Entente de développement numérique des entreprises touristiques, l’établissement pourra proposer un accueil numérique. L’explication des règlements, la prise de photo et la mise en contexte du jeu passeront donc par des outils technologiques.

La durée de vie des scénarios est évaluée entre 18 mois et deux ans. La Factrie envisage déjà la mise en place d’une troisième salle de jeu lorsqu’elle pourra avancer la scène.

Parmi les projets, les Fonds culturels de la MRC de Beauharnois-Salaberry permettent de développer un tour hanté. L’auteure Mélanie Calvé travaille sur les histoires policières et de fantômes de la Ville pour une activité qui se déroulerait à l’extérieur. 

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