La Cité des Arts et des Sports garde la tête hors de l'eau

La pandémie a plongé la Cité des Arts et des Sports dans une situation précaire. Au cours des 19 derniers mois, l’édifice à vocation sportive a été fermé 47 semaines. L’organisme est encouragé par la relance des activités et envisage l’avenir avec optimisme.

«Les gens sont au rendez-vous depuis la réouverture en juin, confirme François Therrien, directeur général de la CAS. La piscine va bien. Le gym, qui avait baissé, vit une reprise d’engouement. C’est au niveau des cours que c’est peut-être un peu difficile. »

Les partenariats avec la Ville ou le Collège ont permis de garder l’endroit debout. Le directeur général dit, à l’image de plusieurs, avoir vécu une année particulière. Il a été chercher toutes les subventions disponibles. Les partenariats, notamment avec la Ville et le Cégep ont permis de garder les finances à flot. «Dans le privé, on aurait été en faillite, confie François Therrien. Mais je vois du soleil à l’horizon. »

On dénombre entre 1200 et 1300 membres actuellement. Légèrement en diminution par rapport à la moyenne habituelle de 1500. Quant au personnel, la CAS emploi une soixantaine de personnes. Un chiffre qui a grimpé à 150 en période estivale. Dans le passé, jusqu’à 230 personnes y travaillaient dans une année.

Un bon été

La CAS remplit plusieurs mandats pour la Ville. Elle gère notamment les camps de jour estivaux. Une fois l’incertitude dissipée au niveau de la santé publique, 610 jeunes ont participé aux activités proposées. 

«Ça n’a pas été facile, parce qu’on ne savait pas si le concept de bulle demeurait, dit-il. Et il y avait un enjeu de main-d’œuvre. Les jeunes étaient en demande et il y avait aussi le programme fédéral qui ne nous facilitait pas la tâche. »

Malgré tout, les camps ont été couronnés de succès. Tout comme la gestion de la plage du Parc des îles à Saint-Timothée ou du complexe aquatique du parc Sauvé.  

Promoteur d’une vie saine

Depuis quelques années, la CAS s’inscrit comme un acteur important dans la promotion d’un mode de vie sain. Des habitudes de vie adéquate et l’activité physique sont prônées par l’équipe. Comme lors de la Grand marche Pierre Lavoie qui a eu lieu le 16 octobre. Quelque 200 personnes ont bravé la pluie dans cette mobilisation santé.

Fort de 52 ans d’expérience, la CAS veut répéter ces initiatives. Elle veut déployer des éléments rassembleurs dans la communauté. «On veut rejoindre toutes les catégories d’âges, annonce M. Therrien. Une mobilisation comme la Grand marche Pierre Lavoie, c’est une bonne émulation pour la santé d’une communauté. »

La piscine demeure le générateur d’activités important. Le Club aquatique a repris ses activités. Des négociations sont aussi en cours pour des ateliers de prévention à la noyade auprès d’étudiants.

Sans oublier le Camp Bosco dont la relance a été annoncée l’an dernier.