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Guy Jasmin veut reprendre son poste de maire à Coteau-du-Lac

le mardi 21 septembre 2021
Modifié à 8 h 42 min le 15 octobre 2021
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

L’ex-maire Guy Jasmin tente un retour à la mairie de Coteau-du-Lac. (Photo Journal Saint-François Archives)

Maire de Coteau-du-Lac de 2013 à 2017, Guy Jasmin sollicite de nouveau l’appui des électeurs en vue du scrutin municipal du 7 novembre prochain. 

M. Jasmin a confirmé ses intentions lors d’une entrevue téléphonique accordée au Journal Saint-François. Questionné sur les raisons de sa candidature, il estime qu’il ne s’est rien fait depuis 4 ans dans la municipalité.

«La réfection du chemin du Fleuve que j’avais entreprise dans mon dernier mandat ne va se poursuivre que l’an prochain», déplore-t-il, soulignant au passage les coûts trop élevés consacrés au nouveau bâtiment du parc Desforges (750 000 $).

Baisse de taxes

L’ex-maire, qui avait terminé au 3e rang aux élections de 2017 derrière Andrée Brosseau et Daniel Madore, privilégie toujours une baisse de taxes résidentielles substantielle de 10% s’il est élu le 7 novembre.

Du même coup, il souhaite alléger le fardeau fiscal du secteur agricole frappé par d’importantes hausses d’évaluation. Il souhaite aussi rétablir le rabais de taxes de 1% pour les aînés qui paient leur compte de taxes en un seul versement.

M. Jasmin se dit également opposé au projet de condos mis de l’avant sur le site de l’ancienne marina, qu’il considère trop imposant.

Mandat controversé

On ne peut passer sous silence que le mandat exercé par Guy Jasmin de 2013 à 2017 avait été marqué par de nombreuses controverses et situations conflictuelles, notamment avec d’autres membres du conseil et les employés municipaux, dont plusieurs avaient quitté leur emploi; sans compter le dossier du Camp Bosco avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.

L’ex-maire avait aussi essuyé divers reproches du ministère des Affaires municipales dans le dossier de la caserne d’incendie. Le ministère reprochait notamment au maire Jasmin de s’être «arrogé les prorogatives du conseil (dans ses prises de décision), allant même à l’encontre de ce dernier, et qu’il intervient directement auprès des fonctionnaires municipaux… en lieu et place du directeur général.»