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Émotions olympiques

le mercredi 11 août 2021
Modifié à 14 h 43 min le 11 août 2021
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Les Jeux olympiques 2020 présentés en 2021 ont tout de même procuré de bons moments d’émotions au cours des deux dernières semaines et ce, même sans spectateurs.

J’ai eu l’impression, justement, que cette absence de public sur les différents sites de compétitions a eu l’effet de porter notre attention sur les athlètes et leurs performances.

D’abord, que dire de celles des nageuses canadiennes qui ont accumulé pas moins de 6 médailles à la piscine olympique; j’ai aimé particulièrement leurs réactions et l’esprit d’équipe qui régnait parmi elles.

En athlétisme, les médailles d’or et de bronze remportées par le coureur André De Grasse ont aussi été gagnées avec panache, ce qui fait que l’homme le plus vite sur la planète aujourd’hui est un Canadien. Et quelle surprise que ce Damian Warner, un athlète sorti de nulle part qui se distingue en terminant sur la plus haute marche du podium au décathlon; un athlète complet, tant dans les lancers, que les sauts et la course.

Mais la médaille que j’ai savourée avec le plus de satisfaction est sans doute l’or que l’équipe de soccer féminine canadienne est allée ravir en tirs de barrage face à la Suède. Mais encore davantage, la victoire dans le match de demi-finale face à leurs éternelles rivales, les arrogantes Américaines.

Il y avait également, par ailleurs, un certain sentiment de fierté à voir la Campivallensienne Florence Maheu affronter le bassin d’eau olympique. Une fille de chez-nous qui se mesure aux meilleurs de la planète, ça fait toujours de quoi; comme Jean-Luc Brassard et Mélodie Daoust l’avaient fait dans le passé.

D’autres performances ont sans doute fait frissonner les téléspectateurs d’émotions. Je pense aux performances, bonne ou mauvaises, de la plongeuse Jennifer Abel; à la réaction de la cycliste sur piste Lauriane Genest qui a causé une surprise avec le bronze; ou encore celle de la médaillée d’argent au 200m de canoë-kayak, Laurence Vincent-Lapointe, qui a presque raté les Jeux en raison d’allégations de dopage.

Au moment d’écrire ces lignes, le Canada se situait au 11e rang dans la récolte des médailles des Jeux de Tokyo. Peu importe, ces athlètes qui ont consacré des années à leur sport en ressortent grandis et nous ont offert un grand spectacle. 

Un bon mot également pour deux commentateurs de la région qui étaient aux premières loges et ont accompli un excellent boulot pour rapporter ces exploits, Diane Sauvé en athlétisme et Guy Daoust au plongeon. Prochains jeux, hiver 2022 à Beijing.