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Salle comble pour la conférence de Pierre-Yves McSween

le lundi 12 février 2018
Modifié à 12 h 32 min le 12 février 2018
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

La Fondation de l’École Baie-Saint-François a récolté 4500 $ dans le cadre de la conférence mettant en vedette Pierre-Yves McSween, présentée le vendredi 9 février à l’auditorium de l’école secondaire. Rencontré par le Journal Saint-François à quelques heures de monter sur scène, Pierre-Yves McSween insiste sur l’importance d’amasser des fonds pour les gens dans le besoin. «Le secondaire, c’est un moment charnière dans la vie des jeunes, souligne l’animateur d’Indice McSween sur les ondes de Télé-Québec. Si tu n’as pas d’argent pour acheter tes livres, tu ne performes pas à l’école et si tu n’as pas de diplôme d’études secondaire ou un diplôme d’études professionnelles, c’est comme si tu n’as pas de permis de travail, la société ne te donne pas de chance.» Pour Pierre-Yves McSween, revenir à l’école secondaire remémore des souvenirs. «J’étais un élève un peu turbulent, dit-il. J’étais très curieux. Ça n’allait jamais assez vite. Je me souviens que mon enseignante de mathématique avait dit aux autres parents que je posais trop de questions. Que cela nuisait à leurs enfants et que c’est pour cette raison qu’ils avaient de mauvaises notes.» L’implication dans le parascolaire a été salutaire pour M. McSween. «J’étais dans l’équipe de Génie en herbe, dans celle du journal de l’école, j’étais un drôle d’étudiant. J’étais fort, mais semble-t-il dérangeant. [caption id="attachment_44168" align="alignright" width="521"] La conférence de presse livrée bénévolement par Pierre-Yves McSween a permis d’amasser 4500 $ à la Fondation de l’École de la Baie-Saint-François. Un beau résultat dont se sont réjouis les représentants Jacques Smith, Gilles Clément et Sylvain Leblanc.[/caption] Présent à la télé, à la radio, dans La Presse, conférencier, professeur au collégial et toujours comptable professionnel agréé, Pierre-Yves McSween indique que son horaire est chargé. «Juste les chroniques à la radio c’est du temps plein, fait-il savoir. Ajouté à cela mon emploi à la télévision qui est également un travail à temps plein. Donc, c’est deux-là ensemble, c’est assez corrosif pour la vie familiale, mais dans le fond, ce n’est pas tout. Il y a le livre, le blogue dans le journal Voir, les articles dans La Presse, etc. Mais, tout cela est suffisant pour payer mon loyer alors je me concentre à cela.» Impossible de rencontrer Pierre-Yves McSween sans faire un clin d’œil à son livre intitulé En as-tu vraiment besoin ?. Questionné à savoir quelle était pour lui sa plus grande dépense, il n’hésite pas à divulguer sur un sujet qui peut laisser croire qu’il n’en avait pas vraiment besoin. «J’ai cinq guitares, mais j’ai le talent musical restreint. Par contre, je me suis adapté à ma folie et les dernières, je les ai achetées usagées. Au début de ma carrière de comptable, j’ai acheté une bonne guitare que j’ai payé 2000 $ et pour mon salaire c’était beaucoup donc, c’est cela ma dépense la moins logique que j’ai faite dans ma vie.»