culture

Ressentir prend tous ses sens pour Zara… et Judith Bannon

le mercredi 07 février 2018
Modifié à 15 h 08 min le 07 février 2018
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Les péripéties des sœurs Reed se poursuivent dans Ressentir, huitième roman de Judith Bannon. Un titre qui prend tout son sens pour le personnage central, mais aussi l’auteure de Coteau-du-Lac. Zara, l’enseignante, verra son quotidien chamboulé. Par ses problèmes de santé, mais aussi par un séduisant médecin qui surgit [caption id="attachment_44035" align="alignright" width="210"] Judith Bannon[/caption] du passé. Un personnage doux et compréhensible mais qui est prête à aller au front pour ses élèves. Judith, l’auteure, ressent pour la première fois, une légère pression alors que son bouquin est disponible depuis aujourd’hui [7 février]. «Revenir, le premier tome de la série, a eu une réception très forte, dit-elle. Plusieurs blogueuses m’ont découverte ce qui m’a permis d’élargir mon lectorat. Je sens donc de la pression. Mais pas négativement; j’ai hâte de connaître les réactions des lectrices. » Son dernier roman, qui démarrait une troisième trilogie pour la romancière, a touché une corde sensible. Plusieurs lectrices viennent de compléter une relecture pour se replonger dans l’univers avant la publication du second tome. Fait surprenant, certaines attendent la sortie de Rejaillir plus tard en 2018, pour procéder à une lecture en rafale. L’auteure a pu se replonger dans l’ambiance la semaine dernière alors qu’elle a eu son roman entre ses mains. «C’est toujours le fun de le voir concrètement, assure-t-elle. Je feuillette quelques pages et je me remets dans le récit. Et je le trouve tellement beau, accrocheur, il nous réchauffe. C’est vraiment l’image de Zara sur la couverture. » Le sens de la famille Ces dernières seront servies à souhait avec le roman. L’intrigue sert de trame de fond alors que le romantisme réchauffe l’ambiance. Et les sœurs Reed ont chacune leur personnalité pour animer le récit. «La famille c’est super important pour moi, mentionne l’auteure. Dans ce cas-ci c’est trois sœurs en plus et je trouve ça beau le côté fifille, mais aussi hyper solidaire. » Les lecteurs de la région reconnaîtront aussi les attraits de Saint-Étienne-de-Beauharnois ainsi que l’Hôpital du Suroît en feuilletant les pages. Quoi que, pour l’hôpital, peut-être que leur vision de l’établissement sera différente ! Judith Bannon aborde aussi le thème du désir de performance exagéré des parents dans le monde de l’éducation. À travers son récit, elle salue le travail exceptionnel des enseignants.