Le périple hivernal s'est prolongé jusqu'au 11 janvier

TRANSPORT MARITIME. Officiellement, la date du 11 janvier 2018 sera inscrite dans les annales de la Voie maritime du Saint-Laurent comme étant la plus tardive de son histoire pour la fermeture du corridor navigable. Le navire «Federal Biscay», ayant franchi le pont Larocque le mardi 9 janvier, a poursuivi son périple hivernal pendant deux jours de plus pour finalement sortir des écluses de Saint-Lambert vers 18 h, le 11 janvier. Le cargo, qui avait été prisonnier des glaces à l'écluse américaine de Snell (N.Y.), a été le dernier des 5 bateaux à quitter la Voie maritime après la nouvelle tombée fixée au 2 janvier en raison du froid exceptionnel de l'hiver en cours. [caption id="attachment_43283" align="alignnone" width="521"] Deux brise-glace de la Garde côtière canadienne ont sillonné les eaux englacées du fleuve jour et nuit pendant près de deux semaines pour tracer un chemin aux cargos emprisonnés dans le chenal. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] Les retardataires ont dû être escortés par un brise-glace de la Garde côtière canadienne et un remorqueur de la compagnie «Ocean» pour atteindre leur destination. La Voie maritime n'avait jamais fermé après le 1^er janvier dans le passé. «Ce scénario n'était pas prévu, c'est certain», reconnaît Andrew Bogora, porte-parole de la Voie maritime du Saint-Laurent. «Ces retards ont été causés par une vague de froid jamais vue depuis plus de 20 ans à cette période de l'année. Nous avons réussi à faire passer les navires grâce aux efforts déployés par nos employés et nos partenaires», devait-il résumer.