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Santé

Dans la lignée des Lucien Bouchard, Pénélope McQuade et Isabelle Richer

le mercredi 22 novembre 2017
Modifié à 17 h 25 min le 22 novembre 2017
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

SOINS DE RÉADAPTATION. Le voyagiste Bernard Gendron a suivi un cheminement similaire à celui de plusieurs anciens patients célèbres qui ont pu bénéficier des services prodigués par trois centres de réadaptation situés à Montréal et regroupés depuis février dernier sous une nouvelle alliance, la Fondation RÉA. L'ex-premier ministre Lucien Bouchard, l'animatrice Pénélope McQuade et la journaliste Isabelle Richer ont tous précédé M. Gendron dans les murs de l'Institut Gingras-Lindsay-de-Montréal, considéré comme un établissement offrant un des meilleurs niveaux de réadaptation physique au monde pour les personnes en situation de handicap. Au retour de la Nouvelle-Zélande où il a frôlé la mort dans un accident à vélo, Bernard Gendron a été pris en charge par une physicienne montréalaise, docteure Jehane Dagher. Pendant 4 mois, il a eu droit à des soins de réadaptation de pointe avant de poursuivre sa réhabilitation dans un autre centre spécialisé à Vaudreuil-Dorion. «M. Gendron souffrait d'une paralysie du côté gauche et il peut maintenant exercer une plus grande latitude de mouvements», relate le directeur général de la Fondation  RÉA, Daniel H. Lanteigne. [caption id="attachment_42214" align="alignnone" width="521"] Bernard Gendron a discuté longuement avec la journaliste de Radio-Canada, Isabelle Richer, qui a elle-même dû surmonter des embûches à la suite d'un sévère accident à vélo.[/caption] Le 15 novembre, la soirée «Love» au profit de la même fondation s'est déroulée sous la présidence honoraire de Bernard Gendron et près de 52 000 $ ont été amassés. A cette occasion, le résident de Saint-Zotique a pu s'entretenir avec la journaliste de Radio-Canada, Isabelle Richer, qui agissait comme animatrice de l'événement caritatif ayant réuni plus de 200 personnes. Elle-même une survivante d'un grave accident à bicyclette, Mme Richer a suscité  l'espoir chez M. Gendron et ses proches. «C'était très émouvant, d'autant plus qu'il effectuait  sa première sortie publique depuis son accident», a décrit M. Lanteigne. Ce dernier insiste sur l'importance de mobiliser la communauté pour soutenir la Fondation RÉA, qui est née de la fusion des fondations Surdité et Communications de l'Institut Raymond-Dewar (IRD), de l'Institut Gingras-Lindsay-de-Montréal (IRGLM) et du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB). Le regroupement de ces trois établissements porte désormais le nom de Centre de réadaptation en déficience physique – Institut universitaire. A titre d'exemple, une somme de 104 000 $ a été recueillie  au début de l'année afin d'assurer la poursuite de l'implantation de la téléréadaptation au Québec. «Le financement de ce programme a permis de desservir des personnes partout au Québec qui, sans cette technologie, n'auraient pu avoir une consultation dans leur région», explique M. Lanteigne.  Orthophonie, ergothérapie, médecine, psychologie et travail social font partie des disciplines propices à la téléréadaptation.