Économie

J.A. Larin & fils célèbre son 100e anniversaire en 2018

le vendredi 29 décembre 2017
Modifié à 15 h 10 min le 29 décembre 2017
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Considérée comme la plus ancienne entreprise de Salaberry-de-Valleyfield, la maison funéraire J.A. Larin & fils souligne son 100e anniversaire d’existence en 2018, une histoire qui s’échelonne sur 5 générations. Cette histoire, on la constate sur certains murs du complexe funéraire de la rue Victoria, où l’on retrouve des photos d’époque, alors que les rites funéraires différaient de ceux en vigueur aujourd’hui. Une évolution qu’a suivie avec avant-garde la maison funéraire centenaire. C’est en 1918 que Joseph-Armand Larin a fait l’acquisition d’un premier salon funéraire sur le chemin Larocque, la maison Nephtali Chartrand. Arrivé de Montréal, où il avait œuvré dans le secteur ferroviaire, M. Larin avait également possédé deux entreprises avant de faire cette acquisition, raconte André Larin, président de l’entreprise; une dans le secteur du tricot, puis une autre spécialisée dans les roulements à bille. Peu de temps après cette acquisition, J.A. Larin a déménagé ses installations sur l’actuel emplacement de la rue Victoria. La maison funéraire a par la suite connu plusieurs expansions de ses activités. Sans entrer dans les détails de ses 100 années d’activités, André Larin rappelle que l’entreprise a opéré jusqu’à sept salons dans la région, notamment dans les quartiers Sacré-Cœur et Bellerive, de même qu’à Saint-Timothée et à Saint-Louis-de-Gonzague. [caption id="attachment_42957" align="alignnone" width="521"] J.A. Larin & Fils est la plus ancienne entreprise de Salaberry-de-Valleyfield.[/caption] Aujourd’hui, les nombreuses transformations qu’ont connues la société québécoise et ses rites funéraires ont ramené les activités de l’entreprise à ses trois principaux emplacements, à Beauharnois, Coteau-du-Lac et au siège de social de Salaberry-de-Valleyfield. Industrie en évolution Le centenaire de la maison J.A. Larin & fils démontre également les nombreuses transformations qu’a connues cette industrie au fil des ans. Que ce soit au chapitre des techniques d’embaumement, des véhicules, des services offerts et des installations, ces changements sont majeurs et répondent aux normes de l’industrie. La maison J.A. Larin & fils est d’ailleurs la première de l’industrie à avoir obtenu la norme BNQ 9700-699 Entreprises de services funéraires, émise par le Bureau de normalisation du Québec. La disposition des défunts par la crémation, par exemple, est devenue le choix d’environ 80 % de la clientèle, confie André Larin. Aussi, c’est plus de la majorité des familles qui choisit de célébrer les funérailles sur place, dans la chapelle aménagée lors des derniers agrandissements, en 2006-2007. Quand on demande à André Larin de nous parler des plus importantes cérémonies qu’il conserve en mémoire, celui-ci répond sans hésiter les funérailles du député Serge Marcil en 2010, ou du détaillant de motos Donald Boutin, en présence de centaines de motocyclistes. Nouvelle génération L’entreprise J. A. Larin & fils poursuit toujours dans la tradition familiale, alors qu’Alexandre Larin vient marquer la 5e génération depuis son arrivée en 2014. Un travail qu’il qualifie «d’exigeant et imprévisible», puisque la Grande faucheuse peut frapper à tout moment. [caption id="attachment_42958" align="alignnone" width="521"] L'entreprise compte 5 générations d'entrepreneurs.[/caption] Sa présence au sein des opérations courantes de l’entreprise permet incidemment à son père de s’impliquer au sein de la Corporation des thanatologues du Québec, à titre de trésorier. André Larin agira aussi à titre de président du prochain congrès annuel de la Corporation, qui se tiendra par, le fait même à Salaberry-de-Valleyfield, en septembre 2018. L’organisme soulignera ainsi de belle façon le centenaire de l’entreprise funéraire campivallensienne.