Justice

Comme son frère, il ne peut plus communiquer avec ses parents

le vendredi 13 octobre 2017
Modifié à 20 h 56 min le 13 octobre 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Ayant reconnu sa culpabilité à une accusation d’entrave à la justice, Pierre Lefebvre a été condamné à une sentence suspendue de deux ans assortie de quelques conditions, le vendredi 13 octobre. L’accusé a reconnu avoir commis une entrave à la justice en communiquant avec ses parents et ainsi servir d’intermédiaire entre eux et son frère. Comme ce dernier a l’interdiction formelle du tribunal d’entrer en communication avec ses parents, c’est Pierre Lefebvre qui, pour rendre service, a accepté de communiquer avec les parents. «Il pensait bien faire, mais il s’est tiré dans le pied. Il voulait simplement rendre service à son frère», indique l’avocat de l’accusé, Me Jacques Vinet, au juge Éric Hamel. L’homme de 58 ans possède une fiche criminelle passablement bien remplie. Ses premiers antécédents datent de 1988. Il a jadis été reconnu coupable de plusieurs accusations, dont voies de fait, méfaits, bris d’engagement et à trois reprises de conduite avec les facultés affaiblies. En plus de devoir purger une sentence suspendue pour une période de deux ans, Pierre Lefebvre, qui n’est pas apte au travail, doit effectuer 100 heures de travail compensatoire. Il lui est aussi formellement interdit de communiquer avec ses parents.