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Duceppe croit pouvoir renverser la vapeur

le mardi 01 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 01 septembre 2015
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Questionné sur les intentions de vote qui n'apparaissent pas en faveur de son parti dans les sondages, le chef bloquiste Gilles Duceppe croit pouvoir renverser la vapeur d'ici la tenue du scrutin.

«Il y a 4 ans c'était l'inverse, on était largement premier dans les sondages et le NPD était en arrière. Ils ont renversé la vapeur et si le NPD l'a fait on est capable de le faire nous aussi», a-t-il déclaré lors d'un point de presse tenu à Salaberry-de-Valleyfield. Il était accompagné de la candidate Claude DeBellefeuille, et des candidats Sophie Stanké (Châteauguay-Lacolle) et Vincent François (Vaudreuil-Soulanges).

Beauharnois-Salaberry était l'un de ces comtés où le NPD avait causé une surprise en faisant élire Anne Quach. Même s'il en était à une 3e visite dans la région depuis l'investiture de la candidate Claude DeBellefeuille dans le nouveau comté de Salaberry-Suroît, M. Duceppe s'est défendu de privilégier certains comtés plus facilement «prenables» pour le Bloc.

«J'ai appris cela ce matin en écoutant les nouvelles, a-t-il lancé en soutenant ne pas vouloir dévoiler son plan de match. Ce serait une erreur de dévoiler son plan de match le samedi pour un match disputé le dimanche, a-t-il imagé. Mais si je vous dis que je vais aller moins souvent dans Westmount, je ne surprendrai personne.»

Le chef bloquiste a répété que son parti était en mesure de faire des gains pour le Québec là où les autres partis adoptent des positions différentes que les siennes, notamment sur les projets d'oléoducs pétroliers ou de transport de pétrole par trains vers le terminal de Belledune, au Nouveau-Brunswick. Il affirme que ses adversaires Trudeau et Mulcair essaient de jouer sur deux tableaux. «On dirait qu'il y a deux personnes dans le même corps», dit-il quant à la position du chef du NPD.

Questionné sur la présence d'uranium dans le port de Valleyfield, M. Duceppe estime que le Québec devrait avoir son mot à dire sur tout ce qui passe sur son territoire.